L'Arabie Saoudite en quête de main- d'œuvre marocaine. Les autorités saoudienne veulent en effet vingt fois plus de travailleurs marocaines. C'est ce qui ressort de l'intervention du ministre saoudien du commerce, Majid ben Abdullah Al Qasabi. En effet, le ministre de l'industrie et du commerce, Ryad Mezzour, s'est entretenu, lundi à Djeddah, avec son homologue saoudien, sur les moyens de renforcer les échanges commerciaux bilatéraux et définir les priorités de la coopération économique entre les deux pays. Dans les détails, Majid ben Abdullah Al Qasabi a relevé l'importance d'investir dans le capital humain en augmentant le nombre de travailleurs marocains en Arabie saoudite, actuellement au nombre de 22.000 à près de 500.000. Au cours de ces entretiens, auxquels a pris part l'ambassadeur du Maroc à Riyad, Mustapha Mansouri, M. Al Qasabi a indiqué que l'Arabie Saoudite, sous les directives du Roi Salman bin Abdelaziz et du Prince héritier Mohammed ben Salmane Bin Abdelaziz, est déterminée à donner une forte impulsion aux relations économiques et commerciales avec le Maroc, à l'instar des liens politiques existant entre les dirigeants des deux pays. Il a, dans ce sens, souligné la nécessité de définir les priorités de la coopération économique bilatérale, notamment la communication gouvernementale et entre les secteurs privés des deux pays, le renforcement des relations économiques bilatérales, l'investissement dans le capital humain et l'accès conjoint aux marchés prometteurs. M. Al Qasabi a également mis en exergue l'importance de l'intensification des réunions entre les responsables gouvernementaux et les représentants du secteur privé des deux pays, et le développement des investissements saoudiens au Maroc, qui s'élèvent à 240, ainsi que les investissements marocains en Arabie Saoudite au nombre de 11. Pour sa part, M. Mezzour a passé en revue les opportunités d'investissement offertes par le Maroc et les énormes potentialités d'investissement au Royaume, en l'occurrence sa situation géographique, sa main-d'œuvre qualifiée, ainsi que les accords de libre-échange signés avec l'Union européenne, les Etats-Unis et nombre de pays arabes. Il a, dans ce sillage, appelé au renforcement du système logistique en réduisant certains obstacles qui pourraient entraver les échanges entre les deux pays.