Le plan d'urgence a été approuvé par le gouvernement Le secteur du tourisme se dote d'un plan d'urgence. Le dispositif approuvé par le gouvernement porte sur un montant de 2 milliards de dirhams appuyant ainsi ce secteur vital pour l'économie nationale. «Cette décision fait suite à la réunion du vendredi 14 janvier, présidée par Aziz Akhannouch, chef du gouvernement, pendant laquelle Fatim-Zahra Ammor, ministre du tourisme, de l'artisanat et de l'économie sociale et solidaire, a présenté le plan d'urgence du secteur, en présence de Nadia Fettah, ministre de l'économie et des finances, et Fouzi Lekjaa, ministre délégué au budget», indique le département du tourisme dans un récent communiqué. Ce plan de sauvetage intervient en effet après plus de 22 mois de crise sanitaire. Les mesures de soutien contenues dans ce dispositif se veulent, selon la tutelle, un signal fort au secteur du tourisme. Il permettra ainsi la sauvegarde d'entreprises comme il évitera la destruction massive des emplois et préparera la relance du secteur. «Ces mesures sont le fruit de plusieurs réunions préalables tenues entre la ministre de tutelle Fatim-Zahra Ammor et la Confédération nationale du tourisme (CNT), ainsi que de concertations entre le ministère de l'économie et des finances et le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM)», apprend-on dans ce sens. Il est à noter que cinq mesures phares ont été adoptées. Il s'agit du prolongement du versement de l'indemnité forfaitaire de 2.000 DH durant le premier trimestre 2022 pour l'ensemble des employés du secteur du tourisme, les transporteurs touristiques et les restaurants classés. Parmi les mesures on note également le report des charges dues à la CNSS pendant 6 mois pour ces mêmes employés. Il a été décidé aussi d'établir un moratoire relatif aux échéances bancaires sur une durée pouvant aller jusqu'à 1 an pour les hôteliers et les transporteurs touristiques. Les intérêts intercalaires seront pris en charge par l'Etat pour une période équivalente aux mois de non activité en 2021, ainsi que le premier trimestre 2022. On relève aussi la prise en charge par l'Etat de la taxe professionnelle due par les hôteliers en 2020 et en 2021 ainsi que l'octroi d'une subvention de l'Etat au secteur de l'hôtellerie, pour un montant global de 1 milliard DH. Une aide ayant pour objectif le soutien de l'effort d'investissement (entretien, rénovation, formation...) des hôtels souhaitant se préparer à un redémarrage rapide de l'activité dès la réouverture des frontières.