Pour renforcer l'attractivité de la ville nouvelle d'Al Omrane C'est mardi dernier que le chargé d'affaires à l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique au Maroc, David Greene, s'est rendu sur un chantier de construction de l'Institut pluridisciplinaire des métiers de la logistique et de l'industrie (IPMLI) dans la ville nouvelle de Chrafate relevant de la province de Fahs-Anjra. Le déplacement s'est fait en présence de Loubna Tricha, la DG de l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), de Mounir El Bouyoussfi, DG de l'Agence pour la promotion et le développement du Nord (APDN), de Arafat Atmoun, secrétaire général du département de la formation professionnelle, de Abdelmohsin El Faezi, DG d'Al Omrane Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, et de Carrie Monahan, directrice résidente adjointe de Millennium Challenge Corporation (MCC) au Maroc. La visite sur le terrain s'est également déroulée en présence de Fatima Bouhafa, directrice du projet ''Formation professionnelle à l'Agence Millennium Challenge Account–Morocco (MCA-Morocco)» et Adil Raïs, président de la CGEM de la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma. Cette visite a permis aux différents représentants institutionnels de s'enquérir de l'état d'avancement des travaux de construction de l'IMPLI qui a atteint 34%. «Lancés en décembre 2020 et devant être achevés en février 2022, ces travaux portent sur la construction d'un bloc administratif (R+2), d'ateliers, de magasins et de hangars et la réalisation d'une piste de manœuvre, d'aménagements extérieurs et paysagers, de l'éclairage extérieur et de travaux de VRD et assainissement», précisent les porteurs du projet. Côté financement, le Fonds Charaka représente une contribution à la promotion de l'insertion professionnelle des jeunes, à l'amélioration de la compétitivité des entreprises et à l'adoption de modes de gouvernance. Le projet, porté par l'OFPPT, est doté d'un budget de près de 110,7 MDH, dont un apport de 96,1 MDH du Fonds Charaka. L'Institut est, par ailleurs, le fruit d'un partenariat, tout d'abord, avec des acteurs du secteur privé, à savoir la FNTM et la CGEM de la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma. Ensuite, le ministère de l'industrie, du commerce, de l'économie verte et numérique (MICEVN), la holding Al Omrane, l'APDN, l'Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA) et l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC) représentent ceux du public. «Ce partenariat public-privé (PPP) est concrétisé par la création d'un Conseil d'établissement (CE) comme organe de gouvernance de cet établissement de formation professionnelle (EFP), présidé par le secteur privé», expliquent les maîtres d'œuvre. Concrètement, cet Institut sera doté d'une capacité d'accueil annuelle de 412 sièges pédagogiques, dont 276 sièges au titre de la formation professionnelle de base (technicien et technicien spécialisé). 5 filières seront représentées, à savoir le génie mécanique, le génie électrique, la logistique, l'électricité industrielle et la qualité, sécurité et environnement (HSE). «Prévus dans le cadre de la formation qualifiante, les 136 sièges pédagogiques restants permettront de renforcer les compétences des stagiaires dans les métiers de maintenance des engins lourds et véhicules industriels, de manutention des engins portuaires et d'opérateur de terminal portuaire», poursuivent les porteurs du projet. Toutes les formations devront suivre les besoins des opérateurs économiques et ce sont les jeunes habitants de la ville nouvelle de Chrafate et dans la région qui en profiteront. Le paramètre adéquation formation et emploi étant au cœur de la stratégie globale de l'OFPPT. En clair, le futur établissement viendra renforcer l'attractivité de la ville, développée par le Groupe Al Omrane. Il devra contribuer à la consolidation de sa fonction urbaine de proximité par rapport aux acteurs du tissu productif économique et industriel, en expansion dans la zone Tanger Méditerranée. Le projet de construction de l'IPMLI convergeant avec les objectifs du Plan d'accélération industrielle... Il faut dire que 15 projets ont déjà bénéficié du soutien du Fonds Charaka, correspondant à un investissement de près d'1,026 milliard DH. Ils portent sur la création de 9 EFP et l'extension, la réhabilitation et/ou la reconversion de 6 EFP existants. A ce niveau ce sont les domaines de l'agriculture et l'agro-industrie, du tourisme, de l'industrie, de l'artisanat, du BTP, du transport, de la logistique et de la santé qui sont concernés. Ces établissements devront assurer la formation de près de 12.670 stagiaires annuellement et seront localisés au niveau de six régions du Royaume, à savoir Casablanca-Settat, Fès-Meknès, Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Béni Mellal-Khénifra, Drâa-Tafilalet et l'Oriental. La machine industrielle est bel et bien en marche. Car le capital humain étant garant de la qualité de production. Les orientations royales sont claires à ce niveau.