La Suisse célèbre le centenaire de sa présence diplomatique au Maroc. Le lancement de ces célébrations s'est déroulé mardi à l'Académie du Royame à Rabat. L'occasion a été de revenir sur les moments clés des relations bilatérales. Lors de cet évènement, le chancelier de l'Académie du Royaume, Mohamed Kettani, a indiqué que le début du 21è siècle a été marqué par un raffermissement des relations diplomatiques maroco-suisses avec un partenariat qui n'a cessé d'évoluer aux niveaux diplomatique, commercial, culturel et environnemental. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de l'objectif voulu pour l'Académie du Royaume par son fondateur Feu Sa Majesté Hassan II, à savoir de faire de cette institution un pôle de savoir et de connaissances, a souligné M. Kettani. Elle s'inscrit également dans le cadre des objectifs stratégiques qui lui ont été fixés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI de s'inspirer des expériences pionnières dans le domaine de la culture et du développement pour la promotion des sciences et de la culture au Maroc, a-t-il expliqué. Pour sa part le secrétaire perpétuel de l'Académie Hassan II des sciences et techniques, Omar Fassi Fehri, a relevé que cet anniversaire permet de mettre en avant les multiples aspects bénéfiques qui ont caractérisé un siècle de relations excellentes entre les deux pays. « Quelle meilleure façon de célébrer ce centenaire qu'à travers un cycle de conférences données tout au long de l'année par une pléiade d'éminents professeurs qui exercent en Suisse sur une thématique particulièrement appropriée, celle de l'innovation », a-t-il souligné. Au centre de ces échanges, il sera question d'aborder le rôle de l'informatique et de l'intelligence artificielle et de savoir comment la révolution numérique aide à faire face à la Covid-19. Il s'agit aussi de débattre autour de la coopération entre pays du nord et pays du sud, notamment à travers l'expérience maroco-suisse. De son côté l'ambassadeur suisse à Rabat, Guillaume Scheurer, a relevé qu'un tel anniversaire offre l'opportunité unique de mettre en avant les aspects bénéfiques que les deux pays ont pu tirer de ces relations bilatérales. Il permet aussi de poser les bases des prochaines collaborations et de se projeter ensemble vers le siècle prochain.