Une association des droits humains à Laâyoune a qualifié le refoulement, dimanche, d'un groupe espagnol pro-séparatistes, de "décision souveraine qui ne peut être contestée" au vu des intentions suspectes de ce groupe. Dans un communiqué parvenu à la MAP, l'Association des proches des sahraouis victimes de répressions dans les camps de Tindouf (PASVERTI), a fermement dénoncé, "le comportement irresponsable" de ce groupe, dont les membres appartiennent à la soi-disant "Fédération étatique des institutions de solidarité avec le peuple sahraoui". Ledit groupe ne dispose pas d'une autorisation officielle d'entreprendre des activités politiques dans la ville. L'Association a relevé que la partie à laquelle appartient ce groupe avait exprimé son mécontentement du rapprochement entre les Iles Canaries et les provinces du sud du Royaume, précisant que ladite Fédération avait appelé à un sit-in de protestation contre l'ouverture, par la compagnie canarienne Binter, d'une ligne aérienne entre Laâyoune et Las Palmas. Cette même ligne a été empruntée "sans aucune pudeur" par ce groupe pour gagner Laâyoune en vue de soutenir les alliés du "Polisario". L'association a mis en garde contre les manoeuvres du "Polisario", qui fait appel aux services de certaines délégations, particulièrement espagnoles, soutenant ses thèses. Elle a également exprimé son rejet catégorique "de toute ingérence étrangère quelque soit sa nature", qui porterait atteinte à l'intégrité territoriale du Maroc.