Le financement de l'éducation devient une question prioritaire. La Trésorerie Générale du Royaume en tant qu'acteur institutionnel important, s'implique dans le débat à l'occasion d'une webinaire. Organisé conjointement par la Trésorerie générale du Royaume (TGR) et l'Association pour la Fondation Internationale de Finances publiques (Fondafip), avec le soutien de la revue française de finances publiques (RFFP), ce webinaire fut l'occasion de plusieurs responsables marocains et français pour débattre de divers axes en lien avec le financement de l'éducation, notamment le rôle des secteurs public et privé et l'apport des technologies d'information. Dans ce sens, le Trésorier Général du Royaume, Noureddine Bensouda a affirmé qu'une "bonne" éducation vaudrait mieux que bien des ressources matérielles pour garantir une "réelle" liberté des individus, et en définitive, une "vraie" justice sociale. L'événement tenu sous le thème "financement du système éducatif: Quelles innovations?", a connu la participation du ministre de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaïd Amzazi. Plus loin, M. Bensouda a ajouté que "L'éducation contribue à renforcer la démocratie dans nos sociétés. Grâce à l'éducation, le citoyen dispose de plus d'outils pour jouer pleinement son rôle d'acteur, voire d'agent de changement dans sa communauté, aussi bien sur le plan économique et social que politique". Et de rappeler que l'Indice de développement humain, élaboré par Amartya Sen et Mahbub Ul Haq et qui sera repris plus tard par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour mesurer le développement humain dans les pays du monde, l'éducation y figure parmi les trois composantes essentielles. "Ces composantes, à savoir, l'éducation, la santé et la richesse matérielle sont placées au même pied d'égalité puisque les sous-indices qui leur correspondent sont intégrés dans les calculs à pondération égale.