«L'événement a relevé le défi et a prouvé qu'il était possible de faire vivre le domaine musical malgré la pandémie de Covid-19, sans aucun risque pour les artistes, les intervenants, les équipes et la production technique». Clap de fin pour la 7ème édition digitale de Visa For Music. En effet l'événement s'est clôturé samedi dernier. Il a été l'occasion de partager des moments musicaux chaleureux de grande qualité comme des temps de réflexion autour de plusieurs thèmes, le tout sous forme digitale. «17 concerts, 100 artistes, 10 régions du Maroc représentées, 1 forum, 4 thèmes, 8 conférences, 40 intervenants d'Afrique et du Moyen-Orient, plus de 15.000 spectateurs, ... et 0 cas de Covid-19», annoncent les organisateurs, en ajoutant que «l'événement a relevé le défi et a prouvé qu'il était possible de faire vivre le domaine musical malgré la pandémie de Covid-19, sans aucun risque pour les artistes, les intervenants, les équipes et la production technique». Encore une fois, Visa for Music a choisi de mettre au centre l'artiste, en mettant toute son énergie pour accueillir, produire et promouvoir les dix-sept groupes sélectionnés pour cette édition. «Visa for Music permet l'émergence d'une nouvelle génération d'artistes, dans leur diversité tant géographique qu'en termes d'esthétique musicale», indique-t-on. Cette année, les groupes à l'honneur étaient originaires de Mohammedia, Casablanca, Safi, Oujda, Chefchaouen, Ifrane, Rabat, Agadir, Azilal, Laayoune, Khemissat, Témara, Fès, Boumalne Dades, Skhirat, ou encore Essaouira. Les styles représentés allaient du hassani à l'électro, en passant par la pop rock, l'amazigh, le rap ou encore la musique traditionnelle. «Visa for Music constitue une opportunité et un véritable tremplin pour ces talentueux artistes, en leur offrant une forte visibilité». Pour ceux qui ont pu en bénéficier pour cette édition, il s'agit de : Figoshin, Khtek, D33pSoul, Leïla, Rhita Nattah, Sonia Noor, Jubantouja, Tasuta N-imal, Arnaud N'Gaza, Naji Soul, Babel, Hasba Groove, Snitra, Aissaoui, Jazz'Amazigh, the Souissi brothers, et Hadra Chefchaounia. Les huit conférences au programme ont été pour une quarantaine d'intervenants issus de toute l'Afrique et du Moyen-Orient, l'occasion de débattre des industries culturelles en temps de crise sanitaire, la musique à l'ère du digital, ou encore la place de la femme dans l'entrepreneuriat culturel. «Organisés dans un souci de résilience, ces panels ont permis d'échanger sur des problématiques communes à tous les acteurs culturels dans leur diversité et par-delà les frontières. Les discussions ont été très inspirantes et vectrices d'espoir pour les intervenants comme pour le public», concluent les organisateurs.