Le rapport d'activité de l'année 2004 vient d'être rendu public par la Commune urbaine de Casablanca. Une première. Le Conseil y dresse le bilan d'une année d'exercice. La Commune urbaine de Casablanca vient de publier son premier rapport d'activité de l'exercice 2004. « 2004 a été l'année des grands chantiers et de nombreuses actions de proximité. Ce fut aussi l'année de la transition en matière d'organisation de la ville. Le nouveau concept de ville unifiée a permis aux élus d'assurer une cohérence de vision et d'action, ainsi qu'une équité pour tous les quartiers de Casablanca », note Mohamed Sajid, le président du Conseil de la ville de Casablanca dans ce rapport. Ce premier rapport d'activité du Conseil de la ville rappelle également les grandes dates. Il s'agit de l'extension du Terminal à conteneurs est, le 13 mai 2004, au port de Casablanca, de l'opération de relogement des habitants des bidonvilles, le 24 juillet, aux quartiers, Al-Moustakbal, Sidi Maârouf, Aïn Chock, Hay Attacharouk et Sidi Moumen. S'agissant des chantiers prioritaires, le rapport met l'accent sur quatre points : la propreté, l'éclairage public, le transport urbain et la voirie et l'aménagement urbain. «Ce sont les grands chantiers prioritaires auxquels s'est attaqué le Conseil de la ville dès les premières semaines de son mandat. Pour ces services essentiels, les apports de la nouvelle Charte communale consacrant l'unité de la ville ont été fondamentaux», lit-on dans ce rapport. Pour la propreté, le rapport note que l'unification de la ville a permis de faire bénéficier tous les quartiers d'une même qualité de service et qu'après quelques mois d'activité, la propreté de Casablanca a enregistré une nette amélioration. Quant à l'éclairage public, le rapport fait remarquer que ce secteur contribue au renforcement de la sécurité et à l'amélioration d'une vie sociale nocturne. S'agissant du transport urbain, le Conseil de la ville met l'accent sur la nécessité de la création d'un organe de régulation de ce secteur. Et ce dans l'objectif de mettre en place un système de transport collectif, adapté à la configuration urbaine et sociale de la ville. Concernant le domaine de la voirie et de l'aménagement urbain, le rapport précise que les premières actions initiées par le Conseil de la ville s'inscrivent dans une nouvelle approche et s'appuient dans leur réalisation sur le partenariat avec différents intervenants.