Le président du Rassemblement national des indépendants, Ahmed Osman persiste et signe. Pas question pour lui de céder sa place à la tête d'un parti qu'il a lui-même fondé en 1977. Telle a été en tout cas sa réponse à certains membres du Bureau politique de cette formation, qui lui avaient gentiment signifié que l'heure de se retirer a sonné et qu'en échange, il aurait droit à un poste honorifique ad vitam aeternam. Un refus qui donne suite à un autre, celui signifié par le parti d'ouvrir le dialogue avec les cadres et employés des deux quotidiens du RNI «Mithaq Al Maghrib» et «Al Maghrib». Ceux-ci, en réaction contre «les licenciements abusifs» et «collectifs» dont ils se disent victimes, ont décidé d'observer un sit-in ce mercredi devant le siège central du parti et de poursuivre ce dernier en justice.