L'Ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, M. Mohamed Bennouna, a réaffirmé jeudi l'engagement du Royaume à entrer dans des négociations avec toutes les parties concernées sous les auspices de l'ONU, afin de parvenir à une solution juste définitive et mutuellement acceptable du différend relatif au Sahara. "Le Royaume du Maroc tient à rappeler son engagement à entrer dans des négociations avec toutes les parties concernées, sous les auspices des Nations Unies, afin de parvenir à une solution juste définitive et mutuellement acceptable du différend relatif au Sahara, qui n'a que trop duré", a indiqué M. Bennouna dans une déclaration à la MAP, à la suite de la publication mercredi du rapport du secrétaire général de l'ONU sur le Sahara. "Le Maroc espère que la prolongation proposée par le Secrétaire général du mandat de la MINURSO pour un nouveau semestre sera mise à profit pour entamer ces négociations", a-t-il ajouté. Il a, en outre, précisé que "le Maroc se félicite du rôle de la MINURSO pour le contrôle du cessez-le-feu et le maintien de la paix et assure cette mission de son soutien sans réserve à cet effet". "Cette contribution inestimable à la stabilité du Maghreb permettra, avec la négociation d'une solution politique définitive, à la région de connaître un développement harmonieux au bénéfice de tous ses peuples", a-t-il poursuivi. Concernant le dernier rapport de M. Kofi Annan, M. Bennouna a estimé que "par-delà les aspects politiques de ce rapport, il est de la plus haute importance de souligner l'insistance, une nouvelle fois, du Secrétaire général sur la libération sans délai de plus de 400 prisonniers marocains, qui sont encore détenus à Tindouf, en violation du droit international humanitaire et de nombreuses résolutions du Conseil de sécurité". "Nos compatriotes, depuis longtemps les plus anciens prisonniers dans le monde, sont victimes de crimes d'une extrême gravité, perpétrés en toute impunité, jusqu'à présent", a-t-il affirmé. Dans son dernier rapport, en date du 20 avril, adressé au Conseil de sécurité, le Secrétaire général des Nations Unies, après avoir estimé que les contacts à un haut niveau dans la région sont un signe encourageant, s'est dit prêt à aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable. M. Annan espère que toutes les parties concernées manifesteront la volonté politique nécessaire pour sortir de l'impasse et permettre ainsi à l'ONU de renouveler ses efforts pour aider les parties à parvenir à une solution politique mutuellement acceptable.