Plus d'une centaine de lutteurs et lutteuses, issus de douze clubs et associations, ont pris part à un championnat marathon de lutte gréco-romaine, lutte libre et lutte féminine, fractionné en 188 combats, toutes catégories confondues. Dans un cadre typiquement professionnel s'est déroulé le championnat national senior de la lutte gréco-romaine, lutte libre et lutte féminine. Plus qu'une course aux titres, il s'agit, surtout, tout le long de cette compétition, d'une véritable fête sportive dont l'organisation a été une réussite, sur tous les plans. L'initiative de la Fédération royale marocaine des luttes d'orchestrer cette finale dans la nouvelle salle omnisports de Sidi Moumen, à Casablanca, est d'une pertinence notoire. En effet, l'édifice et le site se sont avérés à la mesure de cette manifestation tant attendue dans le quartier Sidi Moumen, qui accueille pour la première fois ce sport olympique. A signaler que cette compétition était à l'origine de la naissance d'un nouveau club de lutte, le «Club sportif de lutte Sidi Moumen». Contrairement aux années précédentes, cette fois-ci, le championnat a connu une seule journée, durant laquelle ont eu lieu les phases éliminatoires et les phases finales. Ce choix du bureau fédéral est, en quelque sorte, logique, compte tenu de la préparation des équipes nationales pour le prochain championnat d'Afrique, prévu à Casablanca, entre le 12 et le 15 mai 2005. Une occasion, également, d'éviter aux athlètes de contracter des blessures pouvant les priver de la sélection nationale. Cette manifestation s'est distinguée par une forte participation de plus de 100 lutteurs et lutteuses issus de 12 clubs. Il s'agit des FAR, du WAC, RCA, EJSC, Bushido, USM, RSIB, Mazagan, Rachad d'El Jadida, AMJ Sidi Othmane, RSK et KAC. Cette participation massive a donné lieu à 188 combats dans la lutte féminine, 56 combats dans la lutte greco-romaine et 48 combats dans la lutte libre. Les duels étaient rudes entre les compétiteurs sur les trois tapis préparés pour la circonstance. Autrement dit, les lutteurs et les lutteuses étaient conscients de l'enjeu, puisque les premiers de chaque catégorie allaient être retenus par les entraîneurs, en l'occurrence Brahim Lokssaïri pour la lutte greco-romaine, Ali Belakchari pour la lutte libre et Khalil Fakhari, encadreur de la lutte féminine. Cette phase finale a été caractérisée par une nette domination des lutteuses de Doukkala, représentées par le Rachd d'El Jadida et le club de Mazagan, qui se sont respectivement classées première et deuxième, tandis que la troisième place est revenu au RCA et WAC exaequo. Chez les garçons, la première place dans la lutte gréco-romaine est revenue au Raja, avec 38 points, suivi du WAC, 36 points avec avantage. Les FAR ont, par ailleurs, occupé la troisième place, avec 36 points. La lutte libre a été dominée par l'inévitable WAC de Casablanca, en se classant premier avec 59 points, suivi du Raja de Sidi Aïssa (47 pts) et le RSK (41 pts). En quatrième position, les FAR totalisent 40 points. Selon certains observateurs et adeptes de la lutte, le niveau technique était moyen. Quant à l'arbitrage, celui-ci était sans faille. Cette manifestation s'est clôturée par les remises des médailles et des diplômes aux vainqueurs, de la part de plusieurs personnalités, dont le gouverneur de l'arrondissement Sidi Bernoussi, Mohamed Mjid, président de la FRMT et le président de l'arrondissement de Sidi Moumen.