Malgré son paysage contrasté, mer et désert, le site de la plage blanche n'a pas suscité l'intérêt des investisseurs. Des négociations de gré à gré sont prévues à partir de septembre avec des aménageurs potentiels. La direction des aménagements et des investissements du ministère de Tourisme a du pain sur la planche. Suite au résultat infructueux de l'appel à manifestation d'intérêt pour l'adjudication du site de la plage blanche, le ministère a décidé de relancer la machine à partir de la rentrée prochaine. Ainsi, la direction se focalise actuellement sur le bouclage des négociations avec les investisseurs et les aménageurs qui ont exprimé leur intérêt pour les quatre stations : Mogador, Saïdia, Lixus et Mazagan. « Une fois ces pourparlers finalisés, nous entamerons des négociations en direct avec des aménageurs potentiels pour les convaincre de l'intérêt du projet », a précisé récemment à ALM, Jawad Ziyat, directeur des aménagements et des investissements. Située au bord de l'océan atlantique à 60 km à l'Ouest de la ville de Guelmim et à 250 km au sud d'Agadir, la plage blanche se veut un vecteur de développement de l'activité touristique au sud au-delà de l'axe traditionnel d'Agadir et de Marrakech. Le plan d'affaires établi par les rédacteurs du programme Azur table sur l'atout de la similitude climatique de la région par rapport à Agadir (une moyenne de 25 ° C tout au long de l'année). En outre, le positionnement choisit de la destination est basé sur le concept d'«oasis au bord de la mer à l'intérieur d'un parc écologique». La superficie du site s'étend sur 523 hectares avec une capacité d'hébergement totale de 26 mille lits. A rappeler que les cabinets de conseil internationaux qui ont accompagné le ministère dans l'établissement du projet de la plage blanche sont : Détente Consulting (marketing), BRLi/ADI (environnement et ingénierie) et EDSA (urbanisme).