Initiée par l'Unfpa et ses partenaires à Rabat Le bureau pays du Fonds des Nations Unies pour la Population (Unfpa) à Rabat vient de lancer l'opération Salama. Cette initiative, qui intervient en appui à la réponse du gouvernement marocain à la pandémie du coronavirus (Covid-19), est, selon les organisateurs, initiée en étroite collaboration avec les partenaires institutionnels et de la société civile. L'objectif étant, selon les initiateurs «d'agir auprès des populations les plus vulnérables». Cette opération se veut également d'appuyer les populations les plus vulnérables en milieux rural et urbain. Dans ce sens, l'Unfpa et ses partenaires vont, selon la même source, mettre des «Salama Kits» pour l'hygiène et la prévention du Covid-19 à la disposition des populations en situation de vulnérabilité. «Dans une première phase, les femmes enceintes et les professionnels de santé, en particulier les sages-femmes, seront priorisées. Ensuite, des femmes victimes et survivantes à la violence, des migrants, des détenus, en particulier les femmes enceintes, des personnes en situation de handicap et des personnes âgées, dans plusieurs régions du Maroc», précisent les organisateurs. Selon la même source, cette action répond entre autres à l'approche du Self Care afin d'améliorer l'autonomie des populations les plus vulnérables et contribuer à leur bien-être. De plus, des actions d'information et de sensibilisation seront conduites via différents médias avec l'ensemble des partenaires. «Des spots télévisés, des capsules pour la radio, des infographies pour les réseaux sociaux, une web radio et une campagne SMS vont être diffusés largement pour répondre aux besoins spécifiques des populations les plus à risque», ajoute la même source. Et ce n'est pas tout ! L'actuel contexte de crise sanitaire dû à la pandémie du Covid-19 n'empêche pas les femmes de tomber enceintes et d'accoucher. Au Maroc, on estime que près de 2 millions seraient déjà enceintes nécessitant d'être accompagnées de très près en termes d'information et de protection. De même, les sages-femmes, faisant partie des professionnels de santé en première ligne face au coronavirus, doivent avoir accès aux équipements de protection. De leur côté, les femmes et les filles victimes et survivantes à la violence basée sur le genre, les migrants et les personnes en situation de handicap sont davantage exposés aux risques de violences et de discriminations dans ce contexte de crise où les personnes âgées sont également les plus vulnérables et les plus touchées par le Covid-19. D'où l'intérêt d'une prise en charge soutenue.