Le coût d'une "éradication totale" de l'habitat insalubre dans la province de Settat s'élèverait à plus de 373 millions de Dirhams, selon une étude. Le coût d'une "éradication totale" de l'habitat insalubre dans la province de Settat s'élèverait à plus de 373 millions de Dirhams, selon une étude. Le relogement des 2.758 familles qui vivent dans les bidonvilles, dont 1.251 à l'intérieur du périmètre urbain de Settat, est estimé à 128 millions de dirhams alors que le coût de restructuration de l'habitat anarchique pourrait atteindre 245 millions de dirhams. Ce dernier type d'habitat, sous équipé, couvre une superficie de 163 Ha où vivent 8.609 familles. Selon la même étude, les bidonvilles et l'habitat insalubre figurent parmi les "principales entraves au développement" dans la province, en ce sens qu'ils forment des "déséquilibres fondamentaux" gênant pour toute stratégie d'amélioration du niveau de vie. Le ministère chargé de l'habitat et de l'urbanisme a élaboré, en collaboration avec tous les partenaires et intervenants dans le secteur, un programme concentré sur l'éradication des bidonvilles, particulièrement dans le quartier Guéliz (périphérie Est de la ville) et la commune de Deroua. Le directeur régional de l'habitat et de l'urbanisme, M. Driss Ferdi, a déclaré que l'élimination de ces « points noirs » d'ici fin 2005 est abordée dans le cadre d'un partenariat en coordination avec les autorités locales, les élus et les bénéficiaires. Ce programme, en sept tranches, couvre une superficie globale de 40 hectares, dont 30 Ha du domaine. Au profit des familles de Guéliz, il prévoit des lots de 70 M2 à des prix préférentiels assortis de facilités de paiement et d'exonération de certaines taxes.