Le cabinet américain McKinsey a été choisi par le ministère de l'Equipement et du transport pour assister le gouvernement dans l'établissement d'une stratégie de libéralisation du transport aérien. Le résultat de l'appel d'offres pour le choix du cabinet qui va accompagner le gouvernement pour la libéralisation du transport aérien vient d'être rendu public par le ministère de l'Equipement et du Transport. L'adjudicataire qui prendra en charge ce chantier est le cabinet américain McKinsey. Il doit rendre sa copie avant le mois de septembre. Karim Ghallb s'est engagé à ouvrir le ciel pour la desserte des passagers à d'autres compagnies autres que la RAM à partir du premier trimestre 2004. Déjà, lors des assises de tourisme d'Agadir de février dernier, ce même cabinet a présenté des scénarios sur les conditions de réussite d'une politique d'open Sky sur la base de l'expérience turque et de l'île Maurice. Les consultants de McKinsey ont recommandé l'ouverture sur les opérateurs privés y compris les compagnies qui transportent à faible coût (low cost). L'arrivée de ces nouveaux opérateurs ne risque pas de grignoter sur les parts de marché traditionnel monopolisé par la RAM, mais au contraire, la libéralisation permettra d'encourager et de créer une nouvelle demande, a martelé l'équipe du cabinet. Toujours en relation avec la libéralisation du transport aérien, le Maroc disposera d'un second opérateur dans l'assistance au sol (Handling) autre que la RAM à partir du début de l'année prochaine. A cet effet, un appel d'offres international a été lancé récemment par l'Office national des aéroports (ONDA). Le ministère des Finances est partie prenante également dans la mise en œuvre du calendrier de libéralisation de l'aérien. En effet, sa direction de privatisation a commandité auprès d'un organisme, toujours américain, une étude sur la faisabilité de déclenchement d'un processus de privatisation des aéroports du Royaume. A noter que la concrétisation de la vision 2010 pour drainer dix millions de touristes est tributaire du respect du calendrier du transport aérien par le gouvernement tel qu'il a été annoncé lors des assises d'Agadir.