L'année 2019 est marquée par l'inscription de l'art gnaoui au patrimoine immatériel de l'Unesco. Il faut dire que la candidature de l'art gnaoua a été approuvée lors de la 14è session annuelle du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco qui a tenu ses travaux du 9 au 14 décembre dans la capitale colombienne en présence de plus de 124 pays, dont le Maroc. Suite à la validation de la candidature marocaine, l'art gnaoua vient s'ajouter à sept autres éléments du patrimoine national déjà inscrits sur cette liste, en l'occurrence «L'espace culturel de la place Jemaa El-Fna», «Le Moussem de Tan-Tan», «La diète méditerranéenne», «La fauconnerie», «Le festival des cerises de Sefrou», «Les pratiques et savoir-faire liés à l'arganier» et «La Taskiwin», danse martiale du Haut-Atlas occidental classée comme «nécessitant une sauvegarde urgente». L'art gnaoua a acquis une renommée internationale grâce aux fusions de cette musique spirituelle avec d'autres genres musicaux étrangers tels que le blues, le jazz et le reggae.