Elle y expose essentiellement des portraits, des dessins, de petits et grands formats Après avoir exposé ses œuvres à la Biennale de Rabat, l'artiste belgo-marocaine Amina Rezki revient à Casablanca pour présenter sa nouvelle exposition à la galerie Thema et ce jusqu'au 21 décembre. L'ensemble des œuvres présentées a été produit à Bruxelles dans lequel l'artiste montre des portraits, des dessins, de petits et grands formats. «J'ai dessiné beaucoup de grands formats ces deux dernières années. J'avais envie de revenir à ma passion première», peut-on lire dans une note d'information. Amina Rezki ne s'inscrit dans aucune école ou mouvement plastique. Dotée de son propre univers, elle se laisse guider par son instinct. Délaissant l'abstraction pour la figuration, elle peint et dessine visages et corps torturés, scènes apocalyptiques ou dystopiques. «Expressivité, force, et profondeur… je suis très instinctive. Loin de l'académisme, ma peinture témoigne d'une recherche perpétuelle, d'une lutte intense contre les acquis et les habitudes», indique-t-elle. En ajoutant que «je ne veux pas m'enfermer dans un style, mais laisser tout champ ouvert». Pour l'artiste, le papier, la toile blanche, le dessin et la peinture représentent pour elle un champ de liberté. «Une simple tâche ou une trace jetée sur la toile ou sur le papier stimule mon imaginaire qui construit progressivement le tableau ou le dessin. Je ne me sépare jamais de mon carnet de dessin. Je peins et dessine sans relâche, je passe de l'un à l'autre sans difficulté. Mon travail se nourrit de tout ce que j'observe autour de moi. Je n'ai aucune difficulté à passer du dessin à la peinture et vice versa», dit-elle. Pour peindre et dessiner, l'artiste utilise de l'acrylique, de l'encre. D'ailleurs, toutes les disciplines artistiques l'attirent. «Je pratique la gravure à la pointe sèche, et depuis quelques années la photographie». Arrivée à l'âge de cinq ans en Belgique, Amina Rezki se découvre dès l'enfance une passion pour le dessin. Après une formation à l'Académie des beaux-arts de Bruxelles, elle se consacre à l'éducation de ses enfants avant d'entreprendre entre 2003 et 2009 des cours intensifs de peinture à l'Académie d'art d'Uccle à Bruxelles.