Une agence publique américaine chargée de l'environnement a affirmé qu'il y a un lien entre le cancer du sein et le tabagisme passif. Cette affirmation pourrait être une nouvelle supercherie sur fond d'intérêts de l'industrie du tabac aux Etats-Unis. Les experts d'une «influente» agence publique américaine chargée de l'environnement viennent de publier le premier rapport établissant un lien entre le cancer du sein et le tabagisme passif. Vu les intérêts mis en jeu, l'agence s'est basée sur les grands moyens pour conforter son affirmation. Son rapport préliminaire, un pavé de 1.200 pages, est rédigé par des scientifiques de l'Office chargé des répercussions des problèmes liés à l'environnement sur la santé. Il se fonde sur plus de 1.000 études concernant les effets du tabagisme passif et expose en détail les différents problèmes de santé liés au tabagisme passif. Il informe notamment sur les complications respiratoires, les maladies cardio-vasculaires et plusieurs cancers. Mais le rapport établit pour la première fois un lien entre le tabagisme passif et le cancer du sein. Selon ses conclusions, les femmes exposées à la fumée de cigarettes des autres, auraient jusqu'à 90% de risques supplémentaires de développer un cancer du sein par rapport aux autres femmes qui n'en sont pas exposées. Les conclusions de ce rapport, notamment dans le domaine du cancer du sein, reposent sur plusieurs études qui s'attachent aux effets à long terme du tabagisme passif, notamment chez les femmes en pré-ménopause. Le porte-parole du bureau sur le tabac et la santé des Centers for Disease and Control (CDC), organismes spécialisés dans la prévention des maladies et la santé publique estime que ce rapport est susceptible de déclencher un débat national sur le lien établi avec le cancer du sein. Parmi les premières réactions, celle du fabricant de cigarettes R.J. Reynolds. Selon leur rédacteur, ce rapport était orienté, se gardant bien de parler des études qui n'établissent aucun lien entre le tabagisme passif et le cancer du sein.