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Flexibilité du dirham : Le Maroc cèdera-t-il à la tentation de S&P ?
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 07 - 10 - 2019

Coup de pouce de l'agence de notation à la veille de la sortie internationale attendue après le remaniement
Convertira, convertira pas? Il semble que le passage vers un régime de change flexible intéresse de plus en plus les organes internationaux. Alors que le Maroc reste légitimement prudent sur ce chantier, les appels se multiplient à l'international. Après le FMI (Fonds monétaire international), c'est au tour de l'agence de notation internationale S&P (Standard and Poor's). Cette dernière promet au Royaume de relever sa note souveraine si les autorités compétentes décident d'enclencher la deuxième phase de la flexibilité du dirham.
«Nous pourrions relever la note si les perspectives d'assainissement budgétaire s'amélioraient sensiblement ou si la transition en cours vers un taux de change plus flexible et ciblé sur l'inflation renforçait de manière significative la compétitivité extérieure du Maroc et sa capacité à résister aux chocs externes macroéconomiques», lit-on dans la dernière note de l'agence de notation. Cela dit, S&P reste plutôt pessimiste sur ce point expliquant que rien n'indique qu'à court terme les responsables marocains vont sauter le pas. Reste à savoir si les autorités monétaires vont céder à la tentation de l'agence internationale, l'une des trois majors à l'échelle internationale à côté de Fitch Rating et Moody's. Pour rappel, le wali de Bank Al-Maghrib (BAM) s'était exprimé, il y a quelques jours, sur la question.
A l'issue du dernier conseil de BAM, Abdellatif Jouahri avait affirmé au cours de sa traditionnelle conférence de presse que «les autorités marocaines sont mieux outillées pour savoir quand passer à l'acte. Nous attendons que les opérateurs économiques assimilent le démarrage de la réforme et les outils de protection auxquels ils doivent recourir. Nous avons tenu des réunions avec les banques et nous avons constaté qu'il y a encore un travail à faire». Le wali a également fait savoir qu'il attendait l'élaboration du projet de loi de Finances 2020 avant de prendre une nouvelle décision avec le ministère des finances. Ce dernier va recevoir un coup de pouce de la part de S&P à la veille d'une sortie internationale qui pourrait intervenir après le remaniement gouvernemental attendu dans les prochaines heures. L'agence de notation vient de décider de maintenir la note souveraine du pays à BBB- tout en relevant sa perspective de négative à stable.
«Nous estimons que la ligne de précaution et de liquidité approuvée par le Fonds monétaire international (FMI) en décembre 2018 sous-tend la stabilité macrofinancière du Maroc et ses objectifs de politique économique et budgétaire. Dans le même temps, nous affirmons notre classement «BBB- / A-3» sur le Maroc», indique la même source. Et de conclure : «Les perspectives sont stables, conciliant nos prévisions d'un nouvel assainissement budgétaire et d'une amélioration progressive de la position du compte courant au cours des deux prochaines années contre les risques pour la croissance économique dus à des défaillances structurelles internes ou à des chocs externes, tels que le ralentissement du commerce mondial».
Note souveraine
Dans sa dernière livraison, S&P affirme que l'agence pourrait relever comme abaisser la note souveraine du pays. «Nous pourrions relever la note si les perspectives d'assainissement budgétaire s'amélioraient sensiblement ou si la transition en cours vers un taux de change plus flexible et ciblé sur l'inflation renforçait de manière significative la compétitivité extérieure du Maroc et sa capacité à résister aux chocs externes macroéconomiques.
Nous pourrions également augmenter les notations si la stratégie de diversification économique en cours au Maroc se traduisait par des taux de croissance économique moins volatils et plus élevés», explique S&P. Et d'ajouter: «Inversement, nous pourrions abaisser la note si le gouvernement déviait de son plan d'assainissement budgétaire, ce qui entraînerait une dette publique nettement plus élevée par rapport à nos prévisions. Les taux de croissance du PIB réel sont nettement inférieurs à nos attentes; ou les déséquilibres extérieurs se creusent, entraînant une augmentation significative des besoins de financement bruts de l'économie».


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