Les travaux de la nouvelle session du Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH) constituent un pas en avant dans le processus de consolidation des acquis en matière des droits de l'Homme, ont estimé des membres du gouvernement. Dans une déclaration en marge de la séance d'ouverture des travaux de la 17ème session ordinaire du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH), tenue la semaine dernière à Rabat, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mohamed Benaissa, a souligné que le Maroc est désormais considéré comme une « référence en matière de démocratie et des droits de l'Homme », précisant que la réorganisation des structures du Conseil est susceptible d'en faire une institution capable de préserver ces acquis et de faire respecter le droit à la vie et à la dignité de chaque citoyen marocain sans distinction aucune. Pour sa part, le ministre de la Justice, Mohamed Bouzoubaâ, a affirmé que le règlement des dossiers politiques hérités d'une époque désormais révolue a permis au Maroc de s'engager dans la voie de la préservation des droits économiques, sociaux et culturels des citoyens. Il a souligné que le soutien manifesté par feu S.M. Hassan II au cours des étapes difficiles traversées par le CCDH, ainsi que l'engagement de S.M. le Roi Mohammed VI dans la consécration de l'indépendance du Conseil et l'élargissement de ses prérogatives, ont permis à cette instance de se doter d'un statut lui permettant de contribuer de manière effective à la consolidation de l'Etat de droit. De son côté, le ministre des droits de l'Homme, Mohamed Aujjar, a estimé que la révision du Dahir portant création du CCDH est une initiative historique qui vise à engager le Maroc dans une nouvelle étape du processus de consécration des droits de l'Homme. Les réformes profondes introduites sur le Dahir portant création du Conseil viennent renforcer l'indépendance et les prérogatives de cette institution et élargir sa composition qui englobe désormais les représentants de la société civile, des partis politiques et des organisations syndicales, a-t-il dit. Il a également formé le voeu que le Conseil puisse aboutir à «un large consensus national concernant les questions des droits de l'Homme, de manière à réaliser une réconciliation nationale globale avec l'histoire du pays». De son côté, le secrétaire général du conseil, Driss Benzekri, a indiqué que cette réunion s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Maroc pour adopter une nouvelle approche dans le traitement de la question des droits de l'Homme ; et ce en vue de la consolidation de l'Etat de droit. Après avoir souligné que le CCDH est déterminé à honorer ses engagements internationaux en matière des droits de l'Homme, M. Benzekri a mis l'accent sur les efforts consentis par le Conseil pour l'élaboration du règlement intérieur, la programmation des actions futures et la définition des procédures de travail pour le traitement des nouvelles problématiques.