Si l'OPM a choisi ces œuvres, c'est parce que nombreux sont les noms de danses qui sont aussi des appellations de compositions musicales. Entre valse, polka, mazurka, polonaise, gavotte, tango et flamenco entre autres, les intitulés ne manquent pas. Cette année, l'Orchestre Philharmonique du Maroc (OPM) célébrera la fête de la musique aux rythmes de compositions dansantes. Pour partager cette joie avec un grand public, cette grande formation de musiciens animera, du 20 au 21 juin à Rabat, Casablanca et Agadir, trois concerts gratuits en plein air avec le soutien du Crédit du Maroc et en partenariat avec le ministère de la culture. Celui de Casablanca étant soutenu par Orange et We casablanca. Lors de ces manifestations, l'OPM présentera, selon ses dires, un programme composé d'un ensemble de «morceaux phares issus de ces échanges entre ces deux disciplines que sont la musique et la danse». Ainsi, le choix des initiateurs s'est porté, selon eux, sur la «valse n° 2 extraite de Suite pour orchestre de variété n° 1» du compositeur russe Dmitri Dmitrievitch Chostakovitch. L'orchestre interprétera aussi «Die Tänzerin polka française op. (opening) 227» de l'Autrichien Johann Strauss. Il jouera également «Express-Polka op. 311», «Die Bajadere op. 351» et «Valse Le Beau Danube bleu op. 314» de Johann Strauss II (fils). L'OPM présentera, de plus, «Danses hongroises n° 1, 4 et 5» de l'Allemand Johannes Brahms, «Danses slaves n° 3 et 8 op. 46» du Tchèque Antonín Dvořák, «Danse bacchanale» du Français Camille Saint-Saëns, «Danzón n° 2» du Mexicain Arturo Márquez et «Mambo» de l'Américain Leonard Bernstein. «Entraînantes, enjouées, enlevées, les compositions proposées sont l'occasion de (re)découvrir la musique classique dans un contexte festif, convivial et joyeux où chacun est le bienvenu», exaltent les organisateurs. Mieux encore, l'orchestre se produira aux côtés du Chœur Philharmonique du Maroc. Ils seront dirigés par le chef d'orchestre français Olivier Holt. Si l'OPM a choisi ces œuvres, c'est parce que, comme il le précise, «nombreux sont les noms de danses qui sont aussi des appellations de compositions musicales». Entre valse, polka, mazurka, polonaise, gavotte, tango et flamenco entre autres, les intitulés ne manquent pas. «D'ailleurs, au 17ème siècle, à l'époque baroque, celui qui est musicien est forcément danseur, et réciproquement», remonte l'orchestre. Selon ses dires, les collaborations entre chorégraphes/danseurs et compositeurs/musiciens sont, aujourd'hui encore nombreuses et variées. Dans ce sens, les organisateurs citent l'exemple de la comédie musicale «West Side Story» composée par Leonard Bernstein, voire chorégraphiée et mise en scène par Jerome Robbins. Pour rappel, l'entrée aux concerts de l'OPM est gratuite, en accès libre, dans la limite des places disponibles. Il vaut mieux y aller très tôt…