Les appels à la libération des Marocains détenus sur le sol algérien se multiplient alors que l'Algérie refuse de se conformer au droit international. Une association sahraouie basée à Dakhla exhorte la communauté internationale à intervenir. L'association "Arrai pour la défense de la marocanité du Sahara et des séquestrés de Tindouf", basée à Dakhla, a lancé un pressant appel à la communauté internationale et aux forces vives éprises de paix et des principes de droits de l'Homme afin de faire pression sur le Polisario pour qu'il libère les prisonniers de guerre et civils marocains détenus sur le territoire algérien. Dans un communiqué signé par son président, Semlali Al Abadla, l'association appelle également "toutes les forces vives de la nation et le peuple marocain à la vigilance et à la mobilisation constante derrière Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, jusqu'à la libération de tous les prisonniers marocains qui sont toujours détenus sur le sol algérien". L'Association a également souligné que la libération récemment de 300 prisonniers marocains détenus sur le territoire algérien est le résultat des efforts inlassables déployés par le peuple marocain à travers sa diplomatie tant officielle que populaire. Ces efforts, ajoute-t-on de même source, ont trouvé écho chez toutes les forces militant pour le respect des droits de l'Homme dans le monde. Le même appel a été lancé par le Secrétaire Général de l'ONU, Kofi Annan, qui a exprimé l'espoir que tous les prisonniers de guerre marocains encore détenus à Tindouf, en Algérie, soient libérés, a indiqué mardi un porte-parole de l'ONU à New York. Annan qui a "accueilli avec satisfaction le rapatriement au Royaume du Maroc par le Comité International de la Croix-Rouge (CICR), le 8 novembre, de 300 prisonniers de guerre marocains qui étaient détenus à Tindouf", a exprimé l'espoir que "tous les détenus restants soient également libérés conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité et au droit humanitaire international", a souligné le porte-parole dans un communiqué.