Allégations de malversations et dysfonctionnements dans les financements L'Agence MCA-Morocco réfute catégoriquement les prétendus malversations et dysfonctionnements dans ses financements et fait une mise au point. En effet, dans son édition du 8 janvier 2019, un des journaux de la place a publié un article sous le titre «Malversations dans les comptes du Millennium Challenge Account», explique l'agence dans un récent communiqué. Cette publication rapporte la découverte par l'Inspection générale des finances (IGF) de malversations qui auraient entaché de prétendus financements déboursés par MCA-Morocco au profit de projets dans le secteur de la formation professionnelle et de l'amélioration de l'employabilité, aux dires de l'agence. Pour celle-ci, il s'agit d'allégations infondées, des données fausses et des insinuations tendancieuses. L'agence va encore plus loin en affirmant que c'est une «violation flagrante des règles déontologiques exigeant notamment de vérifier et recouper l'information recueillie auprès de sources autorisées et fiables». Dans ce sens, l'agence a apporté des précisions à ce sujet faisant savoir qu'elle n'a fait l'objet d'aucune opération d'inspection, audit ou enquête menés par l'IGF. De même, elle indique ne pas avoir «déboursé de financements au profit de programmes supervisés par l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (Anapec) et l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), y compris «Taehil» et «Idmaj» évoqués dans l'article susmentionné». Partant de là, «les allégations selon lesquelles des audits menés par l'IGF auraient révélé que «des milliards des fonds de MCA-Morocco… sont égarés dans les budgets d'établissements publics» et que des «infractions graves» auraient entaché ces prétendus financements, ne sont que de pures fictions et fantaisies», ajoute l'agence dans son communiqué. Au sujet du fonds «Charaka», l'agence explique qu'aucun financement n'a encore été versé à partir de ce fonds de la formation professionnelle, «contrairement aux informations erronées contenues dans l'article selon lesquelles l'IGF aurait découvert de supposés dysfonctionnements qui auraient marqué les financements accordés par ce fonds». Ainsi, les projets sélectionnés définitivement pour bénéficier du soutien dudit fonds n'ont pas encore été annoncés et les conventions de subvention y afférentes n'ont pas encore été signées avec les porteurs de ces projets, souligne la même source déclarant que ces derniers ne seront annoncés qu'au cours des prochaines semaines. Autre précision, l' Agence MCA-Morocco indique que «contrairement aux insinuations tendancieuses évoquées dans l'article au sujet de la réorientation des milliards de l'agence vers le «financement de programmes et d'initiatives privées qui ne s'inscrivent pas dans les projets ciblés par le financement», force est de souligner que les activités financées par Millennium Challenge Corporation (MCC) sont définies par la convention conclue entre celle-ci et le gouvernement du Royaume du Maroc, ce qui rend impossible toute réaffectation des fonds du Compact vers d'autres programmes ou initiatives, en l'absence d'accord préalable des deux parties». Enfin, l'agence a rappelé dans sa communication que les outils de gouvernance adoptés pour la gestion des projets financés par le Compact prémunissent ces derniers contre toute déviation par rapport aux objectifs fixés.