Les inculpés, qui écoulaient leurs marchandises à Mohammedia, Ain Harouda et Casablanca, ont également écopé d'une amende de 5.000 dirhams chacun. Le tribunal de première instance de Mohammedia a condamné, lundi, à 10 ans de prison ferme chacun des sept membres d'un réseau d'abattage clandestin et de commercialisation de la viande de chien. Les inculpés, qui écoulaient leurs marchandises à Mohammedia, Ain Harouda et Casablanca, ont également écopé d'une amende de 5.000 dirhams chacun, a indiqué une source judiciaire. Les jugements prononcés ont été conformes aux peines requises par le ministère public, qui a considéré que les pratiques frauduleuses du réseau s'élèvent à «un acte de trahison du patriotisme». Le parquet a souligné, dans ses plaidoiries, que ce dossier «touche non seulement une couche déterminée mais l'ensemble des citoyens», rappelant que les enquêteurs ont découvert «des traces de sang et des restes de chiens sur les lieux de l'abattage, ainsi que la carcasse d'un chien dépiauté, étêté et en décomposition». Sur la base d'un signalement relatif à des agissements suspects dans le Douar Ouled Sidi Abdenbi, la brigade de la gendarmerie royale de Chellalat a effectué, le 24 novembre dernier, une descente surprise dans un dépôt secret situé dans un terrain vague, où elle a notamment découvert deux vaches malades et agonisantes, des chiens et tout le matériel d'abattage.