L' Indonésie passe le flambeau au Maroc C'est officiel, le Maroc accueillera en 2021 les assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international. Le choix s'est porté sur Marrakech pour abriter cette manifestation internationale. Le mémorandum d'entente attribuant au Maroc l'organisation de ces assemblées a eu lieu en marge des dernières assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale ayant eu lieu du 8 au 14 octobre à Bali en Indonésie. Intervenant dans ce sens, Mohamed Benchaâboun, ministre de l'économie et des finances, a réitéré l'engagement du Royaume à prendre l'ensemble des mesures nécessaires pour réussir ce rendez-vous annuel mondial, tirant profit de son expérience avérée dans l'organisation de grandes manifestations planétaires, comme ce fut le cas avec la COP22. «Le Royaume ne ménagera aucun effort pour faire des prochaines assemblées BM-FMI en 2021 un grand succès, et s'offrir, par la même occasion une belle vitrine pour exposer les réformes structurelles engagées par un Maroc en perpétuelle dynamique», apprend-on de M. Benchaâboun. Pour sa part, Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international, indique que «les assemblées annuelles BM-FMI qui seront tenues en 2021 au Maroc promettent d'être brillantes dans un pays porteur des principes d'ouverture et de multilatéralisme auxquels la communauté internationale est tant attachée». Mme Lagarde a exprimé par la même occasion la confiance du FMI en la capacité et les potentialités du Maroc. Un pays qui, selon elle, se démarque par une identité plurielle et ouverte sur le monde. «Le FMI ne ménagera aucun effort pour assurer le succès de ces assemblées dont les retombées ne manqueront pas d'être bénéfiques pour le Royaume qui a brillamment réussi l'organisation de la COP22», précise la directrice générale du FMI. Il est à noter que le Maroc a présenté sa déclaration à l'occasion des assemblées de Bali. Dans cette déclaration, présentée au nom du Groupe à la Banque mondiale constitué également de l'Afghanistan, de l'Algérie, du Ghana, de l'Iran, du Pakistan et de la Tunisie, le Maroc a souligné l'importance du projet sur le capital humain qui est une initiative de la Banque mondiale pour contribuer à réduire la pauvreté, accroître la productivité et renforcer la stabilité sociale. Dans ce cadre, il a été demandé à la Banque mondiale de fournir l'appui financier et technique aux pays membres pour développer les bases de données et des systèmes statistiques fiables pour calculer l'indice du capital humain et affirmer sa pertinence. La Banque mondiale a, par ailleurs, été appelée à fournir les conseils visant à renforcer la capacité des pays en matière de technologie financière pour élargir l'accès aux services financiers des populations marginalisées. Pour ce qui est de la dette publique, la Banque mondiale et le FMI ont été sollicités à aider les pays à développer des marchés financiers nationaux solides pour réduire leur dépendance vis-à-vis des emprunts en devises qui les exposent aux différents risques liés à l'endettement.