Une vingtaine d'artistes de renom venus des quatre coins du monde s'approprient les murs de la capitale administrative pour réaliser dix fresques murales et faire redécouvrir l'art urbain aux Marocains. Le 4ème festival «Jidar- Toiles de rue» qui se poursuit jusqu'au 22 avril égaie les murs de la ville de Rabat d'année en année. Cet ornement prend davantage une belle dimension de par l'apport d'entreprises et institutions à l'instar de Maroc Telecom qui en est le partenaire officiel depuis la première édition en 2015. «Maroc Telecom est, d'ailleurs, partenaire de nombreuses initiatives qui encouragent les jeunes à exprimer leur créativité et valoriser leurs talents, contribuant ainsi au renforcement de leur participation à la vie sociale et culturelle», exalte l'opérateur historique. A propos de «Jidar-Toiles de rue», Maroc Telecom rappelle que cette manifestation artistique est organisée par l'Association «EAC L'boulvart» en partenariat avec la Fondation nationale des musées. «Des street-artistes, graffeurs et muralistes, des signatures nationales et internationales s'appliquent, chaque année, à transformer les murs de différents quartiers de Rabat en toiles de rues, entre fresques, graffitis et autres peintures murales», enchaîne l'opérateur. Ce sont ainsi une vingtaine d'artistes de renom venus des quatre coins du monde (Espagne, Japon, Mexique, Pologne, Pérou, etc.) qui s'approprient, comme le rappelle la même source, les murs de la capitale administrative pour réaliser dix fresques murales et faire redécouvrir l'art urbain aux Marocains. Et ce n'est pas tout. «En marge de cette manifestation, sont organisés des master class pendant lesquelles des artistes iront à la rencontre des étudiants et du grand public, au cœur de l'Ecole nationale d'architecture. Un atelier pratique de fabrication de totems, suivi d'un parcours dans la ville, leur sera également proposé», détaillent les initiateurs. Par là, la mission de Jidar ne se limite pas à la dimension de performance, mais également à la transmission. Outre la capitale Rabat, ville des lumières et de la culture, d'autres cités marocaines, à l'instar de Casablanca qui abrite «Sbagha Bagha» et Azemmour où se tient «Remp'Arts», sont devenues un lieu d'expression culturelle, de manière générale, et de cet art vivant, qu'est celui de la rue, en particulier. Elles ont, selon la même source, beaucoup à offrir pour cette discipline. Les œuvres géantes des jeunes artistes font désormais partie du paysage urbain de ces villes. «Comme partout ailleurs, le street art (ou l'art de la rue) parle particulièrement aux jeunes. Reconnu dans les milieux artistiques et culturels, il est devenu une forme et un moyen d'expression des jeunes générations», enchaîne l'opérateur.