Elle est devenue une discipline incontournable du sport automobile mondial Nouvelle année, nouveau départ... nouveau E-Prix. Après la réussite incroyable de la 1ère édition du Marrakech E-Prix dans le cadre de la COP22, la Formule E était de retour dans de la ville ocre. Lors de la course qui s'est déroulée le 13 janvier, le Suédois Felix Rosenqvist, sociétaire de l'équipe Mahindra Racing, a arraché la victoire au Suisse Sébastien Buemi (Renault E. Dams) dans les derniers tours de cette course très disputée. La troisième position est revenue au Britannique Sam Bird (DS Virgin Racing) alors que le Brésilien Nielsonho Piquet JR (Panasonic Jaguar Racing) et le Français Jean-Eric Vergne (Techeetah) se sont classés respectivement en 4è et 5è positions. En quelques années, la Formule E est devenue une discipline incontournable du sport automobile mondial avec la participation des plus grands constructeurs mais aussi un plateau de pilotes de très haut niveau. En plus d'être un concept novateur, la Formule E est devenue un banc d'essais pour les constructeurs. Conscients des enjeux économiques et techniques qu'offre la Formule E, et dans une course mondiale effrénée des constructeurs pour accélérer la transition largement entamée vers le véhicule électrique, l'engouement des marques automobiles pour la Formule E a été sans précédent. C'est ainsi que lors des courses de Formule E, que ce soit à Marrakech ou à Hong Kong et bien d'autres villes, il est facile d'apercevoir des noms tels que Renault, Jaguar, Audi, BMW, DS. Bientôt viendront s'ajouter à cette belle brochette de constructeurs Porsche, Nissan et Mercedes. Ayant entamé actuellement sa 4ème saison, la Formule E continue d'évoluer sur le plan afin de faire des monoplaces des machines de plus en plus puissantes. Si le châssis est identique pour l'ensemble des concurrents, toutes les équipes travaillent désormais librement sur leur chaîne de puissance. Moteur, boîte de vitesses et système de refroidissement font l'objet de toutes les attentions. Des méthodes qui sont expérimentées sur les monoplaces mais qui pourraient éventuellement bénéficier aux voitures électriques de série, comme c'est le cas chez Renault, DS, Audi ou Jaguar. Le Circuit automobile international Moulay El Hassan, redessiné il y a 2 ans par l'architecte de renommée mondiale, Hermann Tilke, offre toutes les qualités pour que les pilotes de la Formule E puissent s'exprimer. Technique à souhait, son tracé urbain répond bien sûr aux normes de sécurité de la Fédération internationale de l'automobile, la FIA, mais aussi au plaisir de pilotage. En atteste d'ailleurs Sébastien Buemi, champion FE en 2016 et vainqueur à Marrakech : «La piste de Marrakech est un subtil mélange entre un tracé urbain, avec ses trottoirs et ses portions étroites, et une piste d'un circuit permanent, avec une longue parabolique très rapide et des enchaînements de virages où le pilotage prime». En plus du Circuit Moulay El Hassan et l'organisation impeccable de l'évènement, les Marocains peuvent être fiers d'un des pilotes présent lors de la Formule E. Du haut de ses 17 ans, Michael Benyahia est en train de faire ses preuves. Recruté comme pilote d'essais au sein de l'écurie Venturi Formula E pour la saison 2017-2018, Benyahia était présent sur le Circuit Moulay El Hassan à Marrakech lors du Marrakech E-Prix le 13 janvier 2018, parmi tant d'autres. Les constructeurs engagés misent sur les meilleurs pilotes, notamment Prost, Piquet, Vergne, Buemi, Lotterer, D'Ambrosio ou encore le champion 2017 Di Grassi, qui sont tous passés par la Formule 1 ou le Championnat du monde d'endurance (WEC) dans les meilleures équipes. Pour rappel, la 1ère édition du Marrakech E-Prix, inscrite dans le cadre de la Conférence des parties à la convention des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22), avait offert un spectacle incroyable au cœur de la cité ocre, sous les yeux de responsables politiques et ambassadeurs de l'environnement venus du monde entier.