El Othmani a plaidé pour la consolidation des rangs du parti pour qu'il soit bien préparé pour les prochaines échéances, dans le plein respect des références et des principes qui sous-tendent son action. Le Parti de la justice et du développement (PJD) sera dirigé durant les quatre années à venir par Saâd Eddine El Othmani. Le 8e congrès du PJD a élu le chef de gouvernement dans ce poste à l'issue d'un vote où il a obtenu près de 52% du suffrage. Il bat ainsi son challenger, Driss Al Azami Idriss qui a été élu de son côté président du conseil national. El Othmani reprend ainsi le fauteuil du secrétariat général pour une deuxième fois. Le chef de gouvernement avait été élu pour un premier mandat en 2004 et jusqu'en 2008. A cette occasion, SM le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations à Saad Eddine El Othmani. Dans ce message, SM le Roi exprime ses sincères félicitations à M. El Othmani pour la confiance placée en sa personne par le huitième congrès national du parti, ajoutant que cette élection est l'illustration de la considération de cette formation politique pour l'engagement partisan, le parcours politique et les qualités humaines du nouveau secrétaire général. «Il ne fait aucun doute, en raison de ton attachement indéfectible aux constantes et valeurs sacrées de la Nation, de ton patriotisme sincère et du haut degré de responsabilité que l'on te reconnaît, que tu vas emprunter le droit chemin pour renforcer la place de ton parti dans le cadre d'un paysage politique pluriel, pour continuer à apporter sa contribution constructive, aux côtés des autres formations politiques sérieuses, à la consécration de la crédibilité de la pratique politique qui place l'intérêt général au dessus de toute autre considération», ajoute le message. Tout en rendant hommage à son prédécesseur, Abdelilah Benkirane, pour les services louables qu'il a rendus à son pays, à son Roi et à sa formation politique, SM le Roi a demandé à M. El Othmani de transmettre l'expression de Sa Haute considération à l'ensemble des membres du Parti de la justice et du développement. Il faut préciser que le nouveau secrétaire général a obtenu 1.006 voix, contre 912 pour son challenger sur un total de 1.943 voix. Après l'annonce de sa victoire, El Othmani a plaidé pour la consolidation des rangs du parti pour qu'il soit bien préparé pour les prochaines échéances, dans le plein respect des références et des principes qui sous-tendent son action. Il a également fait savoir que «le PJD a donné une nouvelle leçon de démocratie interne» soulignant la nécessité d'aller de l'avant. Le secrétaire général du parti de la lampe a, en outre, fait savoir que parmi les priorités de la prochaine étape figure le lancement d'un dialogue interne afin d'élaborer une nouvelle vision en ce qui concerne les structures et le statut du parti. A noter enfin que le PJD a organisé les samedi et dimanche derniers son 8e congrès national. La direction du parti a choisi de le placer sous le signe «Ensemble pour poursuivre l'édifice démocratique». Au cours du congrès, les militants du parti ont procédé à l'adoption de plusieurs amendements concernant les statuts du PJD. Les congressistes ont également adopté le rapport financier du parti au titre de la période 2012-2017. Amendement des statuts Le 8ème congrès national du Parti de la justice et du développement (PJD) a approuvé une série d'amendements apportés au statut du parti. Il s'agit notamment de modifications concernant la composition du congrès national, en stipulant que les sections du parti et les secrétaires locaux qui ont assumé leur responsabilité durant au moins un an avant le tenue du congrès doivent être membres de cette structure. Autre amendement apporté au statut porte sur l'adhésion au conseil national du parti, en érigeant les membres de la direction, les secrétaires des sections à l'étranger et le responsable de la commission de l'équité et l'égalité des chances ainsi que les membres du comité d'arbitrage en tant que membres du congrès (article 26), souligne le site web du PJD. Il s'agit aussi de la création, sous la responsabilité du secrétariat général, d'un organe chargé de superviser la gestion de l'action des députés du PJD au sein des collectivités territoriales et des Chambres professionnelles (article 51), outre les amendements concernant l'article 93 et portant sur les procédures disciplinaires.