Le procès des membres présumés d'une « cellule » d'Al Qaïda arrêtée au Maroc, doit s'ouvrir lundi à Casablanca. Trois Saoudiens et leur sept complices marocains, arrêtés au Maroc à la mi-mai, sont accusés d'avoir préparé des attentats contre des navires occidentaux dans le détroit de Gibraltar, mais aussi contre des autocars marocains et des cafés de la célèbre place Jemâa El Fna de Marrakech, grand pôle touristique du pays. Le procès des membres présumés d'une « cellule » d'Al Qaïda arrêtée au Maroc, doit s'ouvrir lundi à Casablanca. Trois Saoudiens et leur sept complices marocains, arrêtés au Maroc à la mi-mai, sont accusés d'avoir préparé des attentats contre des navires occidentaux dans le détroit de Gibraltar, mais aussi contre des autocars marocains et des cafés de la célèbre place Jemâa El Fna de Marrakech, grand pôle touristique du pays. Le procès des Saoudiens et de leurs complices marocains avait été reporté le 28 octobre dernier par le tribunal de Casablanca, à la demande de la défense qui réclame la convocation d'une dizaine de témoins à décharge. Les trois Saoudiens impliqués sont Hilal Jaber Awade El Assiri, Zouhair Hilal Mohamed Tabiti et Abdellah Msafer El Ghamidi. Parmi leurs sept « complices » figurent trois femmes marocaines, dont les épouses de deux des trois Saoudiens. Un grand nombre de chefs d'accusation ont été retenu contre les inculpés: "association de malfaiteurs", "tentative d'homicide volontaire avec préméditation", "tentative de sabotage volontaire par le biais d'explosifs", "faux et usage de faux documents", "séjour illégal", et enfin "débauche". Un collectif de défense, composé d'une trentaine d'avocats pour les dix prévenus, a réclamé la présentation devant le tribunal des diverses pièces à conviction citées par la police judiciaire, notamment les trois valises d'explosifs qui auraient été trouvées en possession des accusés.