Dix-neufs essais au total sont concernés par le Prix Grand Atlas 2002. Une petite présentation des livres en compétition montre que le choix peut être épineux. Dix essais en français et neuf en arabe sont en compétition. Les éditions Eddif sont bien représentées. Quatre livres sur dix : «Les Rêves sont têtus» de Abdelatif Laâbi, «Jeunesse, sida et Islam» de Abdessamad Dialmy, «André Malraux, une passion» de Anissa B. Chami et «Les jeunes et les valeurs religieuses» de Rahma Bourqia. Les éditions Le Fennec viennent en deuxième position avec «Dialogue en médina» de Naïma Lahbil-Tagemoudi et «Par souci de clarté» de Abdou Filali Ansary. Les autres éditions sont représentées par une seule publication : «Ibn Khaldoun revisité » de Abdeslam Cheddadi (Toubkal), «Essais d'histoire et de civilisation judéo-marocaine » de Simon Levy (Centre Tarik Ibn Zyad », «Casablanca à travers ses petits entrepreneurs de la pauvreté» de Mohamed Laoudi (Université Hassan II) et «Héros sans gloire » (Tarik). Telle est la liste des essais en langue française en compétition. Pour les livres en arabe, les éditions Afrique Orient se taillent la part du lion avec quatre publications : « La Zaouiya et le parti politique» de Noureddine Zahi, «La mondialisation. Quelle mondialisation ?» de Yahya El Yahyaoui, «La société civile et l'élite politique» de Hassan Koronfol et «Au début, il était la culture» de Abdellah Belkaziz. Elles sont talonnées par les éditions Al Madaris et Toubkal. Les chances de la première maison d'édition seront défendues par «Genèse et fonctionnement du roman arabe» de Ahmed El Yabouri et «Les Berbères en Andalousie» de Mohamed Hakki. La seconde est très favorisée avec un essai d'une grande qualité : «Al Maâri et les labyrinthes de la parole» de Abdelfettah Kilito. A ses côtés «La lecture interactionnelle» de Driss Belemlih. Le livre de Rachid El Houssine «L'animal dans les proverbes et les récits berbères» clôt cette liste d'essais. Rendez-vous donc le 12 décembre pour connaître les deux gagnants.