Les qualités pour devenir un bon musicien pour Jbara sont multiples. Il faut avant tout être doué. De plus, il faut avoir une formation musicale. Après il faut chercher la culture marocaine en chantant dans les mariages, dans les cérémonies et enfin chercher son chemin, ce qui est normal. L'agenda de Mohamed Jbara, la référence du rock marocain, semble bien chargé cette année. Ce chanteur, guitariste et musicien multi-instrumentaliste se penche actuellement sur plusieurs projets musicaux. D'abord, il se prépare à lancer un nouveau single intitulé «Matsalounich» dont la sortie est prévue en mars prochain. «Ce single représente un nouveau style. C'est une fusion entre la musique raï contemporaine et la musique électronique», indique à ce sujet l'artiste. Outre cette chanson, Jbara est en pleine préparation de son nouvel album qui s'intitule «Africain Seven Colors». Cet album inclut quatorze titres dont «Tagnaouite». «Cette chanson dont la sortie est prévue en novembre 2017 sera chantée en anglais pour qu'elle soit comprise par tout le monde. Pour la réaliser, j'ai effectué des recherches sur l'histoire du Maroc pendant trois ans», déclare-t-il. A travers «Tagnaouite», Jbara veut transmettre un message fort. «Mes textes veulent réconcilier les peuples. C'est avant tout un message universel que je prône, un message de paix et d'amour». Outre cet album, le chanteur éclectique prépare d'autres projets en collaboration avec d'autres artistes africains. «Il s'agit d'un featuring avec l'Or Noir et Crispo. C'est une chanson consacrée à l'Afrique. Cette chanson dont la sortie est prévue fin mars sera chantée en anglais», dit-il. Jbara prépare également d'autres concerts dans les prochains mois à venir. D'ailleurs, il est invité à se produire au festival Taraglate en mars prochain. Considéré comme un pionnier de la musique marocaine contemporaine, le musicien vit sa passion, en composant des musiques pour des films et séries marocains. Dans ce sens, il aura deux projets. «Je prépare la musique d'un film cinématographique avec Said Azer et une série télévisée pour le mois de Ramadan». En effet, les sources d'inspiration de Mohamed Jbara sont recherchées. «Je m'inspire de mon pays, le Maroc. Il n'y a pas mieux que ce beau pays. Je m'inspire également de la tonalité de la mer». Ceci étant, Jbara s'est dit optimiste quant à l'avenir de la musique marocaine. «Je vois positivement les choses. Les jeunes expriment librement et sont devenus de plus en plus ouverts à la culture». Les qualités pour devenir un bon musicien pour Jbara sont multiples. Il faut avant tout être doué. De plus, il faut avoir une formation musicale. Après il faut chercher la culture marocaine en chantant dans les mariages, dans les cérémonies et enfin chercher son chemin, ce qui est normal. Il faut dire que la musique de Jbara est un voyage multicolore chargé d'images acoustiques, de l'Orient et de l'Occident. C'est un mélange alchimiste des rythmes et des sons, berbère, arabe, gnawa, raï, andalous, rock, reggae, blues, soul, flamenco… Il dépasse avec facilité les frontières de l'espace, du temps et des styles. Ses paroles, un axe vertébral de sa personnalité, transmettent une poésie simple et profonde, avec des rythmes gais et vigoureux, l'espoir d'un monde plus humain et solidaire.