Le changement climatique serait à l'origine de 250.000 décès prématurés chaque année et d'une aggravation de la morbidité liée aux évènements climatiques entre 2030 et 2050, a indiqué, mercredi à Marrakech, le ministre de la santé, El Houssaine Louardi. Ce phénomène universel est l'un des facteurs qui contribue également à l'émergence et à la réémergence des maladies à transmission vectorielle, aux malades à transport hydrique, à la malnutrition et aux infections respiratoires et aux allergies, a précisé M. Louardi dans une allocution lue en son nom lors d'une rencontre sur la relation entre la santé et le changement climatique, tenue mercredi au Pavillon marocain au site Bab Ighli qui abrite les travaux de la COP22 (7-18 novembre). Pour faire face à ces risques, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait adopté en 2008 la résolution WHA51.29 relative à la protection de la santé contre les menaces liées aux changements climatiques et à l'appauvrissement de la couche d'ozone stratosphérique, a rappelé le ministre, précisant que cette résolution invite les pays à développer des plans d'adaptation du secteur de la santé au changement climatique et à renforcer la capacité des systèmes de santé.