132 millions DH est le montant consacré pour le développement de la culture au niveau de la région de Guelmim-Oued Noun à l'horizon 2021. Chapeauté par le département de la culture en partenariat avec la wilaya de la région de Guelmim-Oued Noun le conseil régional et l'Agence pour la promotion socio-économique des provinces du Sud, ce chantier porte sur la construction de nouveaux centres culturels, la promotion de la culture hassanie, et le soutien à l'organisation de festivals organisés au niveau de la région. Et ce pour protéger le patrimoine musical hassani marocain et à encourager les jeunes artistes à s'y adonner et à en assurer une large transmission auprès des différents pans du public national et international, des professionnels et des médias. Dans ce cadre, une convention a été signée dans ce cadre entre ces partenaires pour la mise en application des composantes culturelles dans le contrat du développement intégré de la région durant la période 2016-2021, et ce à travers la mise en œuvre du contrat-programme du développement de la région émanant du nouveau modèle de développement des provinces du Sud signé devant Sa Majesté le Roi. La convention stipule la réalisation d'une série de projets durant ladite période, notamment la création d'un conservatoire de musique et de chorégraphie à Guelmim, un centre culturel à Tan Tan et un autre à Sidi Ifni, et 4 centres d'animation culturelle à Mirleft, Lakhsas, El-Ouatia et Zag. Elle concerne aussi l'édification d'espaces de lecture dans les communes d'Asrir, Laqsabi, Timoulay et Abaynou, d'un centre pour faire connaître les gravures rupestres de Guelmim, le lancement d'un programme de mise à niveau et de valorisation de la musique hassanie, et d'un autre pour inventorier le patrimoine immatériel hassani. La convention s'assigne également pour objectif l'inscription de 5 sites de gravures rupestres sur la liste du patrimoine national. Il s'agit de deux sites de Zerzem et Aday à Guelmim, Azrou Ikane à Assa, Lamsid Azguer à Tan-Tan, et Boutrouch à Sidi Ifni. Ces projets partent de la conviction que le développement culturel constitue une dimension stratégique de l'intégration et de la fusion de la population de cette région en général, et des jeunes en particulier, dans le cadre de l'identité nationale.