Notre confrère Mustapha Abou Ibadallah était le premier à avoir donné l'information, il y a de cela deux semaines. Certains ont cru bon de publier un démenti indirect sans faire le moindre recoupement. La déontologie en a pris un coup. Notre confrère Mustapha Abou Ibadallah était le premier à avoir donné l'information, il y a de cela deux semaines. Certains ont cru bon de publier un démenti indirect sans faire le moindre recoupement. La déontologie en a pris un coup. Mais Abou Ibadallah, en vieux routier du journalisme sportif, est revenu à la charge pour démentir le démenti. Le temps lui a donné raison quand le comité du WAC a désigné officiellement jeudi dernier l'inévitable Argentin Oscar Fullone comme entraîneur du club casablancais. Le messie est revenu, vive Doubali et compagnie ! Les dirigeants wydadis sont très forts dans la multiplication des réunions, des conférences de presse et, surtout, dans le limogeage direct ou indirect. Ils vous sortent des combinaisons incroyables et des arguments coercitifs pour justifier des contre décisions qui annulent les décisions d'hier. Il est certain que si ce staff joue au tiercé ou au loto, il gagnera à coup sûr à tous les coups de combinaison pour renflouer les caisses du club pour des années. Mais malheureusement, Doublali et compagnie ne jouent pas sur le même terrain et préfèrent celui où l'on joue avec des hommes. Comme des pions. Telle cette dernière combinaison qui a remis oscar sur la sellette, rétrogradé Taoussi en DTN comme si c'était une promotion et trouvé à l'ex-DTN, Gourra, une fonction fictive de conseiller technique. L'irrationalité de Doublali et de ses conseillers n'a d'égal que la résignation des techniciens marocains, Taoussi et Gourra, qui, en s'accrochant à leur salaire, décrochent sans gloire. Heureusement que Fakhreddine n'a pas plié l'échine, sinon il aurait été rappelé pour former un triste quarté de recalés. C'est triste. Mais tant que nos entraîneurs n'imposent par leur compétence, leur personnalité et leur dignité, beaucoup de Doublali continueront à les déplacer sur l'échiquier sportif. On parle bien de pions. Le cas de Rachid Taoussi est vraiment édifiant dans le rôle que l'on fait jouer aux entraîneurs marocains sans que ces derniers ne se révoltent. Il était entraîneur de l'équipe nationale junior, puis entraîneur adjoint d'Henri Michel, qui l'a limogé. On lui a donné le titre de consolation de DTN de l'équipe nationale au temps de Cuelho mais, après la débâcle de la coupe d'Afrique, il fut encore une fois remercié. Il a à peine pris les rênes du WAC qu'il fut remplacé par le sorcier Oscar Fullone, qui a fait un tabac au sein du WAC. Mais aussi du Raja. Taoussi est «promu» DTN, ce qui n'est pas un bon signe quand on sait le peu de cas qu'on donne à ce poste dans notre football. Qui veut parier que Taoussi finira un jour par quitter cette fournaise et que Doublali appellera un jour à une réunion urgente de son comité pour limoger Oscar ? Quand on sait que l'entraîneur Fakhreddine a été sacrifié pour une seule défaite à Agadir, il ne faut pas être un sorcier comme Oscar pour comprendre que Doubali n'a pas d'état d'âme. Ainsi va notre football...