La Journée mondiale de la santé mentale offre l'occasion de réaffirmer la volonté de concrétiser les droits de l'enfant qui sont énoncés dans les conventions internationales. Cette année, la Journée mondiale de la santé mentale est une occasion pour réfléchir aux besoins spéciaux des personnes parmi les plus vulnérables au monde, les enfants et les adolescents atteints de troubles mentaux, de troubles de comportement ou de troubles émotionnels. Dans un communiqué publié à l'occasion, le Centre d'information des Nations unies pour le Maroc, indique que les souffrances liées à ces maladies compromettent le développement sain et le bien-être d'enfants et d'adolescents dans le monde entier. Ces jeunes, qui sont déjà si profondément vulnérables, peuvent subir rejet social et discrimination, être privés des soins dont ils ont besoin et de possibilités d'éducation adaptées, et ne jamais avoir la possibilité d'édifier l'avenir que, comme tous les jeunes, ils méritent, précise le communiqué. Les pays en développement comme les pays développés ont le devoir de faire tout ce qu'ils peuvent en vue d'atténuer ces difficultés en améliorant le diagnostic et le traitement, ainsi que la sensibilisation du public et l'éducation. Les gouvernements doivent se montrer à la hauteur de leur obligation au titre de la convention des Nations unies relatives aux droits de l'enfant, l'instrument juridique international ayant enregistré le plus de ratifications dans l'histoire, d'assurer « l'épanouissement de la personnalité de l'enfant et le développement de ses dons et de ses aptitudes mentales et physiques, dans toute la mesure de leurs potentialités ». La Journée mondiale de la santé mentale, célébrée le 10 octobre, offre l'occasion de réaffirmer la volonté de concrétiser les droits de l'enfant qui sont énoncés dans la convention.