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Il tue l'amant de sa mère
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 21 - 10 - 2004

Surprenant au lit sa mère, une veuve, en compagnie de son amant, un adolescent de dix-huit ans a mortellement poignardé l'homme avant de jeter son cadavre dans la rue. Une affaire qui a ébranlé la petite et paisible ville de Sefrou
Après la prière d'Al Fajr, en ce jour du mois d'octobre, Al Hadj s'en retournait à son domicile. Il marchait lentement en s'appuyant sur sa canne. Personne n'aurait l'idée de lui barrer le chemin. D'une part parce qu'il est âgé et jouit d'une bonne réputation dans son quartier à Sefrou ; et d'autre part parce le quartier est très calme. Il ne lui restait que deux ou trois mètres pour arriver chez lui. Seulement, il s'est figé sur place.
Pourquoi ? A-t-il été paralysé ? Avait-il aperçu quelqu'un qui voulait l'agresser ? Non. Al Hadj a aperçu une masse devant lui, par terre, et cela ressemble à un corps humain. Il s'est approché de la forme et s'est penché pour savoir de quoi il s'agissait. Il a fixé son regard pour l'identifier sans le toucher. Très vite, il s'est relevé comme s'il avait été électrocuté.
Reculant, il ne savait plus quoi faire. Un corps humain !
Perturbé, il est resté figé pendant quelques instants avant de reprendre son chemin et rentrer chez lui.
Quand sa femme l'a vu, elle a remarqué sa perturbation. “Que t'est-il arrivé ?“ lui a –t-elle demandé en sautant aussitôt de son lit. Elle s'est rendue à la cuisine pour lui apporter un verre de thé. Après avoir bu quelques gorgées, il lui a affirmé avoir vu un corps humain devant la maison. L'épouse qui a pris peur, a fini par téléphoner à la police. Elle était courageuse.
Son mari, Al Hadj, qui s'est apaisé, est sorti pour attendre la police. En un quart d'heure, les éléments de la Police judiciaire, qui assuraient la permanence, se sont dépêchés sur les lieux. Le chef de la brigade a examiné le corps, qui était celui d'une personne de sexe masculin, quadragénaire. Gisant dans une mare de sang, celui-ci était criblé de coups portés à l'aide d'un objet tranchant. Le chef de la brigade, qui a entendu les déclarations d'Al Hadj, s'est adressé aux badauds, qui s'étaient réveillés, pour leur demander si l'un d'entre eux le reconnaissait.
Effectivement, quelques-uns d'entre eux le connaissent. Il s'appelle Mohamed. Quelques habitants l'avaient remarqué à maintes fois alors qu'il entrait chez leur voisine, Fatima, veuve, mère d'un jeune garçon. Que faisait-il chez elle ? Est-il membre de sa famille ou son voisin? Ni l'un ni l'autre. Il était en fait son amant. Il avait fait sa connaissance depuis plusieurs mois. Leur relation n'était ni ordinaire ni simple, ils sont des amoureux au point que Fatima s'est permis de laisser son amant rentrer chez elle de temps en temps pour passer quelques bons moments sur le même lit comme époux et épouse. Son unique fils ne l'avait jamais vu ou croisé son chemin. Ne craignait-elle pas d'être surprise par son fils ? Elle connaissait bien ses heures d'entrées et de sorties à la maison. Pourrait-il être l'auteur du crime ?
Les enquêteurs ont même avancé l'hypothèse qu'une tierce personne l'aurait tué et l'aurait transporté près de la demeure de sa maîtresse pour brouiller les pistes. Seul un travail de fourmi était susceptible de tirer l'affaire au clair. Aussitôt, les enquêteurs se sont dirigés vers la maison de la maîtresse de Mohamed.
Une fois à l'intérieur, ils ont remarqué des vêtements maculés de sang. A qui appartiennent-ils? La femme est restée coite, le visage blême. Le chef de la brigade semble être convaincu de la participation de la femme à la liquidation de Mohamed. Comment et pourquoi? La femme a craché le morceau sans trop d'hésitation.
Elle était en compagnie de son amant quand son fils fit irruption, les surprenant au lit. Sans demander d'explications, le fils a brandi un couteau et a asséné des coups mortels à Mohamed. Il a attendu quelques instants avant la prière d'Al Fajr pour jeter le cadavre près du domicile d'Al Hadj. L'amante et son fils ont été traduits devant la chambre criminelle près la Cour d'appel de Fès.


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