Le comportement du gouvernement Aznar a mis L'organisation de l'atlantique nord dans une situation très gênante. L'organisation de l'atlantique nord (OTAN) ne considère pas le Maroc comme une puissance hostile mais au contraire, elle aspire à renforcer ses relations avec ce pays, a déclaré mardi dans la localité andalouse de Ronda (province de Malaga), le président de l'assemblée parlementaire de l'OTAN, M. Rafael Estrella, cité par l'agence Europa press. M. Estrella, également député socialiste à la chambre basse espagnole, a affirmé que l'assemblée parlementaire de l'OTAN n'avait jamais considéré que l'îlot Tourah/Perejil fut territoire espagnol. Il a cependant estimé que l'OTAN devait prendre position dans le conflit pour le fait que l'Espagne l'avait informée de la rupture du statu quo dans l'îlot, après avoir été mise au courant de la présence d'un groupe de militaires marocains sur l'îlot. Le député socialiste pour la ville de grenade (andalousie-sud), qui a participé à un des cours d'été organisés par l'université de Malaga à Ronda, a, d'autre part, critiqué la démarche du gouvernement espagnol durant le conflit sur l'îlot Tourah/Perejil. L'équipe Aznar a ainsi permis aux Etats-Unis d'assumer le rôle de médiateur. Un fait, selon lui, qui met en cause l'incapacité de dialogue entre le Maroc et l'Espagne. Il n'était pas nécessaire qu'un pays tiers intervienne pour bénir et donner crédibilité à un accord entre l'Espagne et le Maroc, a-t-il soutenu. Le président de l'assemblée parlementaire de l'OTAN a assuré que le gouvernement du senior Aznar a démontré qu'il n'avait aucun intérêt de transcender la crise dans les relations avec le Maroc en laissant pourrir le conflit. Une situation, a-t-il dit, qui ne profite pas aux intérêts politiques, économiques et humains qu'entretiennent les deux pays. Le député socialiste a enfin qualifié de clos le conflit de l'îlot Tourah bien que les divergences entre les deux pays demeurent évidentes.