Les examens normalisés pour accéder à la septième année de l'enseignement fondamental du deuxième cycle marquent un tournant décisif dans le parcours scolaire des jeunes élèves. L'événement est de taille. Aussi bien pour les candidats que pour les parents. En effet, les élèves de la sixième année de l'enseignement fondamental du premier cycle ont été au rendez-vous mardi avec l'examen normalisé pour accéder à la septième année de l'enseignement fondamental du deuxième cycle. Un tournant décisif, donc, dans la vie scolaire de ces élèves qui, faut-il le dire, n'évaluent pas à sa juste valeur cette étape en raison de leur bas âge. C'est pour cela que les parents ont été au petit soin de leurs progénitures bien avant le jour de la vérité. Rien ne pouvait leur être refusé. Même les caprices les plus extravagants ont été exaucés ! A l'échelon national, ce sont 406710 qui participent à l'examen. L'enseignement public vient en tête avec, 392405 élèves, soit 96,48 %, suivi de l'enseignement authentique avec 258, 0,06 % candidat. Pour l'enseignement privé, ils sont 13250, 3,26 %, alors que le nombre des candidats libres ne dépasse pas 797 candidats, 0,20%. Dans ce dernier cas, les élèves ont été dispensés de l'examen normalisé à l'échelon de l'école et du contrôle continu. Ils devaient passer, à côté des autres candidats, un examen écrit normalisé au niveau provincial dans les matières de langue arabe, éducation islamique, la langue française, les mathématiques et l'histoire. Dans la province d'El-Jadida, 199 écoles sont appelées à accueillir les 12.657 élèves à subir cet examen. 11.796, dont 4115 filles, appartiennent à l'enseignement public, 558, dont 228 du sexe féminin, sont issus de l'enseignement privé, 12 de l'enseignement arabisé, 29 de la prison civile, 199 de l'enseignement non-fondamental, que prennent en charge l'Association des Doukkala et la Fondation Zagora, et 63 autres candidats libres. Le système arrêté par le ministère de l'Education Nationale ressemble à celui délaissé, il y a une dizaine d'années. Mais à deux différences près. Si dans le passé, seul comptait l'examen et si pour le passage des candidats, on fixait un pourcentge de réussite qu'imposait la carte scolaire, aujourd'hui on tient en compte les contrôles continus 1 et 2, l'examen normalisé (qui se déroule au niveau de l'école où étudie l'apprenant) et l'examen de ce 26 juin. D'un autre côté, il suffit au candidat d'avoir 5 de moyenne pour passer au cycle supérieur. • Azzeddine Hnyen Correspondance régionale