Le nombre des OPCVM de la place casablancaise ne cessent d'augmenter. En cinq ans, l'actif net géré a été multiplié par 43. Les organismes de placement collectifs en valeurs mobilières (OPCVM) ont connu sur cinq années un développement soutenu, notamment les fonds commercialisés par des sociétés de gestion affiliées à des banques de la place. De cinq fonds qui ont été créés en 1995, le nombre des OPCVM opérationnels à fin 2001 s'est élevé à 154 : 43 fonds actions, 78 fonds obligations et 33 fonds diversifiés. Au nombre de 110, les fonds communs de placement (FCP) représentent actuellement 71% du marché des OPCVM contre seulement 29% pour les sociétés d'investissement à capital variable (SICAV), avec 44 entités. Au 31 décembre 2001, l'actif net, tous fonds confondus, s'est établi à 43,5 milliards de DH. Il faut toutefois noter que le montant moyen sur l'année de l'actif net des OPCVM s'élève à plus. Les rachats des parts souscrites dans les OPCVM se multiplient en fin d'année puisque la commission devant être versée au CDVM, par les sociétés de gestion est calculée sur la base des soldes fin d'année des actifs nets des fonds qu'elles gèrent. En 1995, cet actif net ne totalisé même pas le un milliard de DH. Quatorze sociétés de gestion d'actifs se partagent aujourd'hui ce marché. Elles sont regroupées au sein de l'association des sociétés de gestion et fonds d'investissement marocains (ASFIM). Par ailleurs, l'année 2001 a connu la création de 13 OPCVM : 12 FCP et une SICAV. Un bilan mitigé au vu de ce qu'a connu cette activité quatre années auparavant. À titre d'exemple, l'année de 1999 a vu la création de 47 fonds : 8 SICAV et 39 FCP. C'était l'année qui marqua le début de la chute libre la bourse de Casablanca. Les volumes des souscriptions et des rachats se sont élevés sur cet exercice respectivement, à 117,7 milliards de DH et 115 milliards de DH. Notons que plus de 90% de ces volumes de souscriptions et de rachats sont opérés dans les fonds obligataires (notamment les fonds monétaires). En effet, les entreprises pour leurs besoins de gestion de la trésorerie effectuent des placements quotidiens dans ces fonds. Généralement les parts souscrites sont rachetées au bout de deux à trois jours.