Ce montant devrait grimper en 2017 pour atteindre les 28 milliards de dirhams. Un autre pic est prévu, cette fois-ci en 2020, l'année où les charges de la dette extérieure devraient dépasser les 30 milliards de dirhams avant de se situer à 17,07 milliards de dirhams en 2021. C'est ce qui ressort de la dernière publication de la Direction du Trésor et des finances extérieures. Ces projections ont été calculées sur la base de l'encours actuel. Le dernier en date est celui fixé au titre du troisième trimestre de 2014. A fin septembre 2014, la dette extérieure publique a maintenu son évolution. Les comptes arrêtés, en cette période, démontrent une nette progression par rapport à fin décembre 2013. Au titre des neufs premiers mois de 2014, le stock s'est établi à 266,9 milliards de dirhams contre 234,7 milliards de dirhams observés à fin décembre 2013. Cet encours a grimpé de 22,3 milliards de dirhams pour la dette des établissements et entreprises publics et de 9,9 milliards de dirhams pour le Trésor. Par structure de l'encours, les institutions internationales détiennent une part de 45,7%. Le Marché financier international (MFI) et Banques commerciales décrochent pour leur part 25,5% de la structure. Les pays de l'Union européenne accaparent un ratio de 20,2% contre 2,5% détenus par les pays arabes. Par type d'emprunteur, la dette du Trésor représente 52,3% de la structure. La dette de garantie est de 47,7%. Cette part est composée de 47,3% des établissements publics, de 0,3% du secteur bancaire et de 0,1% des collectivités locales. Par devise, le gros lot revient à l'euro raflant une part de 69,6% contre 17,5% pour le dollar américain et 3,9% pour le yen japonais. Par ailleurs, le total des charges de la dette s'élève à 5,36 milliards de dirhams, diminuant relativement par rapport au deuxième trimestre de l'année. Les charges en principal s'élèvent à 4,05 milliards de dirhams au troisième trimestre 2014. De ce total, les charges des institutions internationales s'élèvent à 2,33 milliards de dirhams. Celles des créanciers bilatéraux atteignent les 1,54 milliard de dirhams. Les charges des pays de l'union européenne tournent autour de 936 millions de dirhams contre 181 millions de dirhams de charge du marché financier international et 181 millions de dirhams de charges des pays arabes. A fin septembre 2014, les charges en intérêts ont atteint un montant de 1,3 milliard de dirhams. De ce total, les créanciers bilatéraux totalisent des charges de l'ordre de 496 millions de dirhams, contre 308 millions de dirhams pour les pays de l'Union européenne, 768 millions de dirhams pour les institutions internationales, 43 millions de dirhams pour les pays arabes et 37 millions de dirhams pour le marché financier et banques commerciales. En ce qui concerne les tirages de la dette, ces derniers ont atteint les 6,7 milliards de dirhams à fin septembre 2014. Le plus gros lot revient aux institutions internationales dont le tirage s'est élevé à 4,65 milliards de dirhams. Les créanciers bilatéraux arrivent en deuxième position totalisant un tirage de l'ordre de 2,02 milliards de dirhams au troisième trimestre de 2014.