Basket-ball. Malmené pendant toute la saison par des problèmes d'ordre financier, le Mouloudia club d'Oujda section basket-ball défie toutes ses contraintes et effectue un parcours sidérant en matchs de barrage et parvient à accéder en première division «B» après sa relégation en 1979. L'accession en première division «B» du Mouloudia club d'Oujda section basket-ball a laissé pantois tous les adeptes de la grosse balle orange de la région et notamment le bureau du club avec à sa tête le président Noureddine Ben Ali puisque c'était une montée surprise du fait des objectifs tracés par les membres de ce club et qui sont a priori la restructuration du club, la formation des jeunes et la stabilité financière par la contribution d'un sponsor. Néanmoins, le résultat a brûlé en quelque sorte les étapes pour venir surprendre le comité du club, mais qui se réjouit, quand même, de cette performance qu'il va envisager avec un sang nouveau et une politique nouvelle dans le but de se propulser vers la division d'élite. Maintenant que l'équipe est en première division «B» et qu'elle a franchi un pas en avant considérable, il est temps pour toutes les potentialités de la ville de prêter main forte à ses jeunes talents dans le but de redorer le blason de ce sport dans la région orientale qui a toujours donné naissance à des stars qui brillent actuellement dans la planète du sport pour ne citer que Hicham El Guerrouj et Benazzi « le capitaine des 15 tricolores du rugby ». Pour ce qui est du basket-ball, on ne pourra en aucun cas laisser passer l'occasion sans rappeler feu le père Touhami. Son nom est omniprésent dans tous les esprits des sportifs de la région. Ce grand homme était parmi les premiers fondateurs du Mouloudia club d'Oujda, section basket-ball. Ex-joueur, il était aussi arbitre international. Sans toutefois oublier qu'il était un grand entraîneur et éducateur de basket-ball du MCO. Ce deuxième a côtoyé les grands clubs marocains en première division avant qu'il ne soit relégué en 1979. Les joueurs qui ont fait les beaux jours de ce club n'étaient autres que les frères Touhami, Ben Adji, l'Algérien qui avait ensuite signé pour le Stade Marocain puis pour l'Alliance Sport de Casablanca et les frères Boulghalagh, Hassan et Mohmoud. Le dernier grand joueur qui avait rallié Casablanca, pour signer respectivement pour le CMC puis pour le Raja, fut l'inévitable Bitari Hicham. Celui-ci a été d'un apport potentiel pour l'équipe des Vert et Blanc puisqu'il a contribué en grande partie pour l'accession en première division « A » en compagnie du feu Nabil Souari et consorts en 1992, sous la houlette du coach et directeur technique de l'équipe, Brahim El Guers. Cette dernière question sur le père Touhami et le MCO, El Guers était plus succinct. «Si je devais décrire Touhami en un seul mot, ce serait intense». Pour terminer avec ce chapitre, cette promotion du MCO a constitué le plus important événement par rapport aux saisons précédentes et cela compense les efforts de tous les acteurs qui ont contribué à cette accession de près ou de loin.