Le Hassania d'Agadir n'a pas laissé l'occasion passer en recevant le WAC pour lui reprendre sa place de leader. À 90 minutes de la fin du championnat, cette victoire lui ouvre la porte du titre même si l'obstacle meknassi ne sera pas une sinécure. Le Hassania d'Agadir n'a pas laissé l'occasion passer en recevant le WAC pour lui reprendre sa place de leader. À 90 minutes de la fin du championnat, cette victoire lui ouvre la porte du titre même si l'obstacle meknassi ne sera pas une sinécure. Mais il faudrait vraiment un coup de sort terrible pour que les Soussis ratent de si peu une consécration si palpable. Personne ne croit à un rebondissement spectaculaire à l'issue de la dernière journée y compris le Wydadi Abrami qui a félicité le HUSA juste après la fin du match. Mais, en football, tout peut se produire. Ce n'est certainement pas l'entraîneur gadiri, M'hammed Fakhir qui va dormir sur ses lauriers avant d'en découdre avec les Meknassis. Ces derniers n'ont jamais été un os facile à digérer et risquent de le démontrer encore plus dans ce match capital. Quoi qu'il en soit, le Hassania d'Agadir aura marqué ce championnat d'une empreinte indélébile. Car si l'équipe chère aux Soussis remporte le titre, elle ne l'aura nullement volé puisqu'elle a dominé les débats tout au long de la saison. Cet exploit est inédit dans la mesure où depuis longtemps le championnat a été dominé par les équipes casablancaises que ce soit le Raja ou le WAC. Ceci démontre aussi que la suprématie du football national n'est pas concentrée dans ce qu'on appelle le Maroc utile de l'axe Casa-Kénitra. Notre pays regorge de talents aussi bien dans le Sud que dans le Nord et le Hassania l'a prouvé avec des joueurs locaux et un entraîneur marocain. M'hammed Fakhir, puisque c'est de lui qu'il s'agit, comme Fakhreddine, Zaki et bien d'autres, donne l'exemple de la compétence de l'entraîneur marocain souvent négligé par les siens. Il a longtemps appris les ficelles du métier dans son club d'origine, le Raja de Casablanca, en assurant avec brio l'intérim quand l'entraîneur étranger faisait défaut. Depuis, il s'est envolé de ses propres ailes pour aller entraîner la Renaissance de Settat qu'il a propulsée aux devants de l'actualité malgré une crise financière aiguë. Il confirme aujourd'hui tout son savoir-faire et son expérience en emmenant le Hassania vers un sacre historique. La complicité des joueurs gadiris talentueux et disciplinés avec des dirigeants sérieux a permis à l'harmonie de triompher dans un triangle parfait. Quant au public gadiri, il n'a jamais failli à son soutien inconditionnel à son équipe. C'est grâce à la conjugaison des efforts de toutes les composantes de l'équipe que le football national a ajouté du charme à la beauté d'Agadir pour que la ville brille de mille feux.