Engagés dans la Coupe de la Confédération africaine de football, le WAC et les FAR disputeront, ce week-end, les matchs-aller des huitièmes de finale de cette compétition. Si les Militaires se sont déplacés à Luanda avec tous leurs titulaires, les Rouge et Blanc, eux, souffrent d'un certain nombre d'handicaps. Les deux représentants du football national, le WAC de Casablanca et les FAR de Rabat, dans la Coupe de la Confédération Africaine entameront, ce week-end, leur troisième sortie en cette compétition. Le Wydad de Casablanca s'est envolé, dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, à destination de Kumasi, où il affrontera, ce dimanche, dans le cadre du match-aller des huitièmes de finale de la CAF l'Achante Kotoko du Ghana. Incertain vingt-quatre heure avant le départ pour la capitale ghanéenne, l'entraîneur par intérim, Hassan Benabicha, a finalement accompagné les Rouge et Blanc. « Il fallait l'autorisation de mon employeur. Je ne pouvais pas partir sans l'aval de celui-ci. Cela a bloqué un certain moment. Nous ne sommes pas parvenus à un accord, mais le président du club a fini par régler ce problème», a déclaré Benabicha, avant son départ pour Kumasi. Souffrant d'un certain nombre de blessures, et pas des moindres, Talha, Aït Lâarif, Bahafid, Menkari, Gosso-Gosso, Nâaniâa, l'équipe du Wydad de Casablanca part avec un grand handicap, à savoir l'absence des éléments les plus expérimentés. Conscient de ce hic, Benabicha compte sur les jeunes joueurs et l'expérience du keeper Nadir Lamyaghri pour espérer faire un bon résultat à Kumasi, en attendant le match retour à Casablanca dans deux semaines. Chose qui ne sera pas facile, surtout que le WAC, auteur d'une saison en demi-teinte, vient à peine de se séparer de son entraîneur Chrif. Benabicha aura, donc, la lourde mission de remplir le vide laissé par son prédécesseur en attendant que le club soit pris en main par le nouveau coach français, Jackey Bonnevay. «Cela va être difficile, mais nous allons jouer toutes nos cartes pour ramener un résultat positif de Kumasi», a fait savoir Benabicha. L'instabilité du staff technique a fait que le WAC, qui a fait le déplacement au Ghana avec 17 joueurs, n'a pas joué cette saison avec une équipe type. Et pour cause : chacun des entraîneurs, qui se sont succédé à la tête du club, avait son propre effectif et sa propre tactique : Todorov, Decastel et enfin Chrif. Trois entraîneurs en l'espace de quelques mois, c'est trop. Chose qui a eu un impact négatif sur le rendement de l'équipe. Mais les Wydadis, malgré l'absence des joueurs blessés, sont capables de tenir la dragée haute aux Ghanéens sur leurs propres bases. Et ils l'ont déjà fait face à la même équipe, il y a deux saisons. Le WAC avait, à l'époque, ramené la coupe de la CAF de Kumasi, alors que le club traversait le désert. Quant à l'Achante Kotoko, ce sera le match de la revanche. Pour sa part, la formation des FAR s'est envolée, lundi dernier, à Luanda où elle sera opposée à un adversaire connu des clubs marocains, l'équipe angolaise de Petro Atletico. Les Militaires, qui avaient vu filer le titre du championnat lors de la dernière journée au profit du Raja de Casablanca, n'ont qu'un seul objectif : sauver la saison. Avant la rencontre face à Petro Atletico, les FAR se sont rachetés en décrochant leur billet de qualification pour les demi-finales de la Coupe du Trône. Victoire psychologique qui intervient au bon moment et qui va, sûrement, permettre aux hommes de M'hamed Fakhir de repartir sur de bonnes bases à la conquête d'un nouveau sacre. À Luanda, les coéquipiers de Brazi sont appelés à défendre corps et âme leur chance de qualification pour le prochain tour comme lors de leur dernière confrontation face au club tunisien, le Club Africain. Les Militaires, auteurs d'un match nul à El Manzeh (1-1), synonyme de qualification pour les huitièmes de finale, avaient fait preuve d'une équipe difficile à battre à l'extérieur. Mais, M'hamed Fakhir, connu pour gérer les matchs un par un, veut rester prudent. Car tout excès de confiance ou sous-estimation de l'adversaire pourraient coûter cher aux coéquipiers de Fadli au match retour. Contrairement au Wydad de Casablanca, l'équipe des FAR s'est déplacée à Luanda avec tous ses titulaires.