La ville d'Oujda vient d'abriter le Concours de qualification et d'encouragement des chevaux de race Barbe et Arabe-Barbe. Le cheval de l'oriental était à l'honneur durant cette manifestation qui prend de plus en plus d'ampleur. L'évènement était à sa 20e édition. Un grand bouillonnement régnait dans la ville d'Oujda, mardi dernier, à l'occasion de cette manifestation hippique qui voit défiler les plus belles montures de l'Oriental. Venus de plusieurs localités de la Wilaya, plus de 150 chevaux étaient en lice lors de cette édition. La manifestation consiste à sélectionner les meilleurs chevaux de la région de l'Oriental, dont les propriétaires sont récompensés par des prix. Le concours englobe dix épreuves distinctes, dont neuf sous le volet «élevage». L'ensemble des épreuves est par ailleurs dotées d'un prix de 300 000 DH. Prime que se partagent 90 cavaliers. Quant à la dixième épreuve, celle-ci concerne la catégorie «tradition et prestige». elle est dotée de 60 000 DH. Les participants qui ne se seront pas illustrés ne partiront pas les mains vides et auront droit aux frais de déplacement. Organisé par la société des courses hippiques d'Oujda, sous l'égide de la société royale d'encouragement du cheval en collaboration avec le Haras régional d'Oujda, l'événement s'est déroulé en présence de Mustapha Mansouri, ministre de l'Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité et président de la région de l'Oriental, et du Wali gouverneur de la préfecture d'Oujda-Angad, Ahmed Himdi. Spectacles de fantasia et défilés ont caractérisé la compétition qui, arrivée à terme, a laissé place au moment fatidique des remises des prix, en présence du ministre de l'Emploi et le Wali de la Région, ainsi que par d'autres représentants des autorités et services locaux, dont la direction de l'élevage, en plus d'un représentant de la société royale d'encouragement du cheval. Baya Mohamed, président de la société des courses régionales d'Oujda, avait pour la circonstance souligné l'importance que revêt le secteur hippique dans le développement économique et culturel dans la région de l'Oriental. Une importance qui est également de rigueur au niveau national, tant le cheval continue à rendre service dans le monde rural et pourrait, à l'avenir, contribuer à la promotion du tourisme par son intégration aux grands projets touristiques. Baya a ainsi relevé la nécessité de conjuguer les efforts pour la réalisation d'un hippodrome réunissant les conditions techniques requises au profit des éleveurs et propriétaires de chevaux dans la région. Les manifestations similaires, où le cheval est gratifié de tous les soins, deviennent de plus en plus fréquentes dans notre pays. Il est à souligner dans ce contexte le rôle et la mobilisation de la Fédération royale marocaine de sports équestres qui accorde toute l'attention nécessaire pour l'essor des événements hippiques. Le Maroc peut actuellement se réjouir d'être un royaume où le cheval a tous ses honneurs. Les manifestations équestres et leurs échos à travers le monde sont là pour en attester.