Le Conseil supérieur de l'enseignement (CSE) présidé par Omar Azziman a présenté mardi sa première feuille de route 2013-2014. Celle-ci s'articule autour de trois grands axes : l'ouverture d'un débat élargi, l'activation de la mise en place du nouveau Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique et l'évaluation de la décennie de la Charte nationale d'éducation et de formation. Des auditions et des rencontres seront organisées avec tous les acteurs concernés (les ministres et responsables gouvernementaux, les partis politiques, les syndicats, les associations professionnelles, les fédérations des associations de parents d'élèves et les fédérations de l'enseignement et de la formation privés). L'objectif étant d'établir un état des lieux des différentes composantes du système et ébaucher les premières propositions de réforme, de réhabilitation et de mise à niveau. A noter que le Conseil avait annoncé le lancement du 23 septembre au 15 octobre 2013 d'une consultation sur l'état des lieux et les perspectives d'évolution du système national de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique. Toutes les personnes qui s'intéressent de près au secteur sont invitées à s'exprimer sur l'état actuel du système éducatif (réalisations et carences) ainsi que sur l'école à laquelle ils aspirent et les moyens d'y parvenir. La synthèse de ces contributions servira ainsi à alimenter le travail d'évaluation de la décennie de la Charte nationale de l'éducation-formation. L'évaluation de cette charte prendra en compte les conclusions des différentes auditions et consultations, les travaux de l'Instance nationale d'évaluation ainsi que les indicateurs de performance et les évaluations globales réalisées par le Conseil. «Elle s'appuiera aussi sur les rapports d'évaluation de référence des départements concernés, des organismes nationaux et internationaux, des associations nationales et des chercheurs, comme elle s'appuiera sur les études et expertises menées par le Conseil (études comparatives, sondages d'opinion, enquêtes, études thématiques, focus groupes…)», précise un communiqué du CSE. Pour le Conseil, il est clair que cette démarche sera en mesure de dresser un diagnostic «objectif» et «rigoureux» du système. Tous les travaux qui seront réalisés pendant la période transitoire seront soumis pour examen et discussion au sein du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique. Mais pour cela, il faudra attendre que la nouvelle loi soit votée pour la mise en place effective du nouveau Conseil.