Le médicament Diane35 « est autorisé à la commercialisation au Maroc exclusivement pour le traitement de certains troubles hormonaux chez les femmes présentant des symptômes d'acné sévère et non pas comme un produit contraceptif », a indiqué mercredi le ministère de la Santé. Suite aux informations diffusées par l'Agence française de la sécurité du médicament et des produits d la santé (ANSM) sur la réévaluation de ce médicament, le ministère a précisé dans un communiqué que ce médicament « possède également une action contraceptive pour laquelle il n'a pas d'autorisation de mise sur le marché marocain de même que dans les pays européens ». La prescription de ce médicament « est limitée à l'amélioration des symptômes cutanés et ne peut donc être utilisé comme produit contraceptif », souligne la même source. « A ce jour, aucune décision de retrait de Diane 35 des officines n'a été prononcée par les autorités sanitaires françaises », indique le ministère, ajoutant que « ses services informeront régulièrement l'opinion publique sur les décisions qui seront prises en conformité derniers donnés valides ». Le département de la santé « invite par ailleurs les femmes utilisatrices de ce médicament à consulter les centres de santés ou leurs médecins traitant afin de leur apporter les informations nécessaires et leur prescrire des méthodes contraceptives qui leur conviennent ». Le traitement anti-acné du laboratoire allemand Bayer, largement utilisé comme contraceptif, va être suspendu de la commercialisation d'ici trois mois en France, après la mort de quatre personnes, a annoncé mercredi l'ANSM. L'interdiction portera sur la pilule « Diane 35 » et ses génériques à l'issue d'une « procédure de suspension d'autorisation de mise sur le marché », a précisé le professeur Dominique Maraninchi, directeur général de l'ANSM, organisme de contrôle des médicaments dépendant du ministère de la Santé, cité par des agences.