Le tribunal de 1ère instance de Rabat a décidé, mardi, de mettre en délibéré l'affaire du directeur de l'hebdomadaire arabophone "Akhbar Al Ousboua", Anas Tadili et de son correspondant à Tétouan, Ahmed Byouzan, et de prononcer son verdict le 1er juin prochain. Le tribunal de 1ère instance de Rabat a décidé, mardi, de mettre en délibéré l'affaire du directeur de l'hebdomadaire arabophone "Akhbar Al Ousboua", Anas Tadili et de son correspondant à Tétouan, Ahmed Byouzan, et de prononcer son verdict le 1er juin prochain. Lors de la dernière audience tenue mardi dernier, la partie civile avait requis la condamnation des deux prévenus et la fermeture de l'hebdomadaire "pour avoir publié, dans l'intention de nuire, une information erronée et des assertions de nature à porter atteinte à des personnes". Elle a également appelé le tribunal à condamner les deux mis en cause à verser un dirham symbolique à titre de dommages et intérêts et à publier le prononcé du verdict dans un quotidien et dans trois autres organes de presse nationaux. Pour sa part, la défense des prévenus a décidé de se retirer de la salle, après le refus du président de la séance de répondre à sa requête portant sur le report de l'examen de l'affaire pour s'informer du dossier, estimant que le procès intenté à ses clients est injuste. "Akhbar Al Ousboua" avait publié deux articles dans ses numéros 192 et 194 (26 mars et 9 avril derniers) comportant des propos attentatoires à l'endroit d'une personnalité gouvernementale. Il ressort du procès-verbal de la police judiciaire que le directeur du tabloïd a été incarcéré le 16 avril dernier dans une affaire de violation du réglement des changes et condamné à 10 mois d'emprisonnement ferme. Par ailleurs, le même tribunal a reporté à la même date l'examen d'une deuxième affaire dans laquelle le même directeur est poursuivi pour "diffamation" contre le ministre chargé de la Modernisation des secteurs publics, Najib Zerouali.