Le SGG et le PNUD explorent de nouvelles perspectives de coopération    Algérie : Boualem Sansal renvoyé en prison après son hospitalisation    Le Burkina, le Mali et le Niger quittent officiellement la CEDEAO    Températures prévues pour le jeudi 30 janvier 2025    Accidents de la circulation: 15 morts et 2.549 blessés en périmètre urbain durant la semaine dernière    Le président du parti Union Républicaine Démocratique qualifie l'Algérie d'« Etat voyou »    Trophée Hassan II et Coupe Lalla Meryem : retour des champions au Royal Golf Dar El Salam Rabat    Transport urbain. Un plan de modernisation à 11 MMDH    La Chambre des représentants adopte à la majorité le projet de loi relatif au régime de sécurité sociale    Circulation coupée au niveau de la RN n°16 reliant Jebha et Al Hoceima : le ministère fait état de plusieurs mesures    Sahara : Un syndicat paysan pro-Polisario débouté par le Conseil d'Etat français    Ifrane vise un label international de ville 100% propre    Evacuation sanitaire par la Marine Royale près du port de Mohammedia    Le retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris sera effectif le 27 janvier 2026, selon l'ONU    Aide directe au logement : Plus de 114.000 demandeurs en 2024    Accord de transfert libre entre Hakim Ziyech et Al-Nasr émirati    Transfert : Bencherki quitte Ar-Rayane pour rejoindre Al Ahly    LDC /J8: Une soirée de rêve avec DIX-HUIT matchs en simultané !    CAN Maroc 25: Inédit : une sélection, un camp de base exclusif et inchangeable    Futsal. La 1ère CAN féminine au Maroc    Ligue des Champions : Programme de la dernière journée de la première phase    Hellas Verone : Rennes prend de l'avance sur le dossier Reda Belahyane    Startup tech : le Maroc enregistre 82 millions de dollars de levées de fonds en 2024    CAN 2025 et Mondial 2030 : Jumelé gagnant pour l'artisanat marocain [INTEGRAL]    Le Cameroun lance la construction de 4 smart campus    Burkina Faso. L'accès aux soins de santé pour tous    Morocco's Navy conducts medical evacuation for two foreign ships    Sahara : France's top court rejects appeal by pro-Polisario organization    Morocco bans Basque parliamentarians from entering the Sahara    Le président français annonce une série de mesures pour sauver le musée du Louvre    Cours d'appel : record du taux d'intégration des affaires    Relations internationales : la CGEM partage ses priorités avec le FMI    Le temps qu'il fera ce mercredi 29 janvier 2025    L'incitation à la haine... L'Association des droits de l'homme kabyle poursuit Saïd Ben Sidira    Les élèves de l'Académie royale militaire belge suivent un entraînement en milieu désertique au Maroc    La sécurité au cœur d'un entretien téléphonique entre Nasser Bourita et le secrétaire d'Etat américain    Les familles de Cheb Hasni et Akil empêchent l'organisation d'un concert au Maroc    Oriental Fashion Show : Le caftan marocain brille à la Fashion Week de Paris    De Casablanca à Paris et vice versa, Salma Sentissi va «Oser Être !»    Dynamisation du Théâtre marocain : Réelle ambition ou rêve hors de portée ? [INTEGRAL]    Gims bat un record d'audience au Complexe Mohammed V à Casablanca    Le groupe Nass Al-Ghiwane enflamme la scène à Strasbourg    L'Algérie convoque l'ambassadeur de France, condamne de supposés «traitements dégradants» de ses ressortissants à Paris, pure invention des médias du régime    Conflit en RDC: le Maroc appelle au respect de la souveraineté des Etats    Protection des données personnelles : le débat est ouvert, quid des solutions    Ben Coleman désigné envoyé commercial du Royaume-Uni pour le Maroc et l'Afrique de l'ouest    Info en images. Le gouvernement œuvre à valoriser les produits de l'artisanat pour la promotion de l'identité nationale    Sébastien Chenu donné favori pour présider le groupe d'amitié France-Maroc    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Alors que l OMS recommande des taux entre 5% et 15% : Le taux d'incidence de la césarienne est de 50% à la CNOPS
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 05 - 07 - 2012

L'accouchement par césarienne gagne du terrain au Maroc. La proportion de ce type d'accouchement a considérablement augmenté au niveau de la CNOPS.Son poids a connu une nette croissance entre 2007 et 2011 en passant de 36% (8.476 actes) à 50% (12.691) du nombre total des accouchements effectués. En revanche, l'accouchement par voie basse a régressé en passant de 64% (15.400 actes) à 50% (12.944 actes). C'est ce qui ressort de l'étude de la CNOPS sur les accouchements durant la période 2007-2011. Cette tendance à la hausse des césariennes est également perceptible en termes des dépenses. En 2007, elles ont représenté 62% des dépenses totales d'accouchement contre 75% en 2011. Les dépenses d'accouchement par voie basse ont chuté de 38% à 25%. Et sans grande surprise, c'est le secteur privé qui s'accapare les parts les plus importantes en termes du nombre d'actes et des montants réglés pour la césarienne avec respectivement 48% et 74% en 2011 contre 32% et 56% en 2007 du total des actes et des montants réglés en tiers payant de l'accouchement. Par contre, au niveau du secteur public l'on assiste à une baisse continue de la césarienne en nombre et en valeur sur la période 2008-2010 (-19% en nombre d'actes et -22% en valeur en moyenne sur 2008-2010). L'étude indique qu'en 2011, 58% des actes d'accouchements se sont faits par césarienne contre 42% par voie basse dans le secteur privé. Par contre, dans le secteur public, la part de l'accouchement normal reste la plus importante avec un taux de 81% contre 19% pour les césariennes. Autre constat : en 2011, les cliniques privées se sont accaparé 78% du total des actes et 90% du total des remboursements en tiers payant du poste accouchement . A noter que 59% de ces actes ont concerné la césarienne, ce qui a permis de drainer 79% du total des montants réglés aux cliniques privées en accouchements. Les Centre hospitaliers (CH) représentent 15% de l'ensemble des actes et 4% des dépenses en tiers payant en accouchements. Ces actes sont effectués par césarienne à raison de 19% en nombres d'actes d'accouchement réalisés par les CH et 45% en termes des dépenses d'accouchement drainés par les CH. Pour leur part, les Polycliniques CNSS ont drainé 5% des dépenses et 4% du nombre d'actes en accouchement en mode tiers payant. La césarienne y représente 46% en nombre et 70% en valeur des accouchements réalisés au niveau des polycliniques CNSS.
S'agissant de l'augmentation des césariennes,la CNOPS avance plusieurs facteurs à savoir le secteur de soins, l'âge de l'accouchée et le type de bénéficiaire (assurée cotisante/conjointe à charge). A noter qu'en 2011, le taux d'incidence d'accouchement par césarienne à la CNOPS a été établi à 50%, un taux trop élevé si l'on tient compte des recommandations de l'OMS.Les taux de césarienne devraient se situer entre 5% et 15% selon l'OMS. Un taux inférieur à 5%, indiquerait que certaines femmes avec des complications sévères ne recevraient pas le niveau de soins adéquat. Au-delà de 15%, le recours à la césarienne est jugé comme abusif. Les experts s'accordent aujourd'hui à considérer des taux de césarienne supérieurs à 25% comme anormaux. Le coût supplémentaire de la césarienne dû au dépassement du plafond du taux d'incidence de la césarienne (25%) qui peut être considéré comme étant normal au sein du secteur privé, est estimé à 186 MDH sur la période 2007-2011, soit un coût supplémentaire annuel moyen de
37 MDH.
Selon l'étude de la CNOPS, la population assurée installée dans la Région Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, le Grand Casablanca et la Région Souss-Massa Drâa, consomme respectivement 19%, 14% et 11%, soit 44% de l'ensemble des dépenses du poste accouchement en 2011 et s'accapare des parts respectives de 21%, 13% et 10% du total des actes d'accouchement, soit 44% du total de ces actes.
S'agissant de la répartition du poste accouchement par type de bénéficiaires en 2011, il convient de relever que les assurées cotisantes constituent 36% des accouchées et 41% des dépenses en accouchement en 2011. Pour leur part, les conjointes à charge constituent 64% des accouchées et leurs dépenses représentent 59% en termes des prestations d'accouchement servies. Les coûts moyens par acte liés aux accouchements des assurées cotisantes et des conjointes s'élèvent respectivement à 5133 DH et 4248 DH. Ces coûts sont plus élevés chez les premières puisqu'elles accouchent plus par césarienne.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.