Football. Sur les trois équipes nationales en course dans les trois coupes africaines, seuls le Raja et le WAC ont bien négocié leurs matchs aller. Vainqueur par 3 à 0, le Raja de Casablanca pouvait l'emporter par au moins 6 à 0 face à la formation congolaise de l'Etoile dans le cadre du deuxième tour de la Ligue des Champions d'Afrique, samedi au complexe sportif Mohammed V à Casablanca. Dominateurs sur tous les compartiments, les Vert et Blanc, se sont créées beaucoup d'occasions. Mais, par excès de précipitation, ils en ont raté autant, notamment en seconde période. Tombeur des Camerounais de Canon Yaondé, lors du précédent tour, l'adversaire du jour était méconnaissable. Arrivés samedi à 9 h du matin, après plusieurs heures de vol, les champions congolais n'avaient même pas le temps de s'adapter à la pelouse du complexe Mohammed V. À ce retard, il faut ajouter le facteur climatique. Habitués aux chaleurs torrides, les Congolais avaient du mal à faire circuler le ballon. Ils étaient perturbés par les fortes précipitations qui se sont abattues sur Casablanca. Repliée en défense, l'équipe de l'Etoile n'est jamais parvenue à inquiéter le Raja. Avec leurs trois buts, inscrits par Mohamed Ali Dialou (19e), Nabil Masloub (26e) et Abdelouahed Abdessamad (90e), les hommes de Walter Mewuus pourront aborder, dans deux semaines, le match retour avec toute tranquillité et sérénité. C'est dans ce même état d'esprit, ou presque, que l'autre représentant du football national dans la coupe des clubs vainqueurs de coupes, le WAC de Casablanca, entamera son match retour face à l'équipe ivoirienne de l'Alliance de Bouaké. Les Rouge et Blanc ont réalisé une bonne opération en obtenant, samedi après-midi, le match nul sur le stade Robert Champroux d'Abidjan dans un match-aller comptant pour les huitièmes de finale de la coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes de football. Les poulains de Fakhreddine Rajhi avaient même la possibilité de ramener une large victoire de l'extérieur, si ce n'est, encore une fois l'excès de précipitation. À la 37e minute du jeu et sur un coup franc des 25 mètres, bien cadré, le jeune Madihi voit sa balle renvoyée par la transversale. Et ce n'était que partie remise puisque à la 40e minute sur une balle dégagée par Oumansour Khalid, la défense ivoirienne crut à l'hors jeu ce qui a permis au Brésilien Nogueira Emersson de se présenter seul face au gardien ivoirien et inscrire le premier but de la partie. Dès la reprise, l'alliance a essayé de rattraper son retard, mais en vain. Plusieurs autres occasions d'alourdir l'addition ont été manquées par les joueurs wydadis (69e, 75e et 76e minutes). Alors que tout le monde croyait à la victoire des Rouge et Blanc, le juge de touche signala à la 89e minute un penalty douteux. Un penalty transformé avec réussite par l'attaquant Issa Traoré qui donne l'égalisation aux siens, à la grande déception du coach Fakhreddine Rajhi « L'arbitrage nous a privé de la victoire. Il n'y avait aucune faute et aucun joueur du WAC n'a touché le ballon avec la main pour qu'on siffle ce penalty». Après ce match nul, le coach des diables rouges s'est dit satisfait de l'effort fourni par ses joueurs et a assuré que sa formation va bien préparer le match retour et ne ménagera aucun effort pour se qualifier et aller le plus loin possible dans cette compétition africaine, qui échappe depuis longtemps aux clubs marocains. Match nul, ce fut également le cas dans la deuxième confrontation Maroco-ivoirienne, qui a mis aux prises le FUS de Rabat à la formation de satellite (0 à 0). Certes, les deux équipes se sont quittées dos-à-dos, mais le match retour, à Abidjan, s'annonce, difficile pour les deux équipes.