En novembre 2006, BMW cédait pour la première fois au toit rigide escamotable et ce, à travers le cabriolet Série 3. Une première dans l'histoire de la marque à l'hélice et même une révolution, disait-on à l'époque. Deux années plus tard, cette même expérience est renouvelée, mais cette fois sur le roadster de la gamme à savoir, le Z4. Ceci étant et combien même la capote aurait été toujours de mise, le dernier-né de BMW opère une certaine rupture avec son prédécesseur. Visuellement tout d'abord, avec une face avant totalement remodelée et même un regard plus aiguisé. Le traitement du capot en V est du plus bel effet, d'autant plus que ses nervures extérieures se veulent un prolongement des lignes latérales qui prennent naissance depuis les passages des roues arrière. Encore plus inédite est la partie arrière, qui adopte des blocs de feux assez évocateurs de la Série 6. Du reste, le nouveau Z4 conserve le profil général de son devancier avec notamment des porte-à-faux réduits et un long capot, lequel dicte un poste de conduite reculé. Un profil général conservé, mais uniquement dans la configuration cabriolet. Car, comme on l'a d'emblée signalé, le nouveau roadster munichois ne se recouvrera plus d'une capote en toile, mais bien d'un toit en dur. Cette manœuvre (ou son inverse) nécessitera 20 secondes et pourra, en option, être commandée à distance. On précisera aussi que le coffre de ce bolide disposera d'une capacité de chargement de 310 litres, mais (seulement) 180 l une fois le hard-top replié. C'est clair : le Z4 reste une «voiture plaisir», qui ne peut faire voyager plus qu'un couple sans gros bagages, des jeunes ou alors des hommes… égoïstes ! Bref, sa cible est plutôt restreinte, sportive et même bourgeoise. En atteste l'habitacle qui fait la part belle aux matériaux de grande qualité et surtout aux sophistications en tout genre. Ainsi, et c'est une autre première sur un roadster de la marque, le système iDrive offrira au conducteur une utilisation optimisée des différentes commandes. On remarque aussi la présence du fameux levier de vitesses joystick, alors qu'en option, les sièges pourront être habillés du nouveau cuir à technologie «SunReflective», dont les grains spécifiques évitent le surchauffement de la sellerie. En d'autres termes, Mesdames, vous ne vous brûlerez jamais le postérieur ou les jambes en vous installant sur un Z4 resté parqué sous un soleil ardent. Question sécurité, ce roadster profite d'une carrosserie extrêmement solide, dont des montants avant massivement renforcés et des arceaux de sécurité anti-retournement ; logés derrière les appuie-tête. Autre première inaugurée sur un roadster bavarois, le châssis M (Motorsport) doté de suspensions pilotées électroniquement et à trois lois d'amortissement devrait permettre au Z4 2009 un comportement routier de premier ordre. A ce titre, le constructeur annonce que son nouveau Z4 disposera à son lancement, soit au courant 2009, de trois six cylindres en ligne. Il s'agit des versions Z4 sDrive35i, Z4 sDrive30i et Z4 sDrive23i qui développent respectivement 204, 258 et 306 chevaux. Enfin, BMW met l'accent sur l'excellent rendement mécanique du Z4 à travers différents éléments qui répondent à son concept «EfficientDynamics» (le dynamisme éfficient), comme la distribution variable Valvetronic, l'injection directe d'essence High Precision, la récupération de l'énergie libérée au freinage ou encore l'indicateur de changement des rapports. On n'arrête pas le progrès, surtout du côté de BMW !